PS: Rossignol ne voit « aucun candidat » susceptible « d’incarner à lui seul un projet »
L'ancienne ministre et sénatrice PS Laurence Rossignol ne voit "aucun candidat", parmi ceux dont les noms circulent pour prendre...

PS: Rossignol ne voit « aucun candidat » susceptible « d’incarner à lui seul un projet »

L'ancienne ministre et sénatrice PS Laurence Rossignol ne voit "aucun candidat", parmi ceux dont les noms circulent pour prendre...
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L'ancienne ministre et sénatrice PS Laurence Rossignol ne voit "aucun candidat", parmi ceux dont les noms circulent pour prendre la tête du PS, susceptible "d'incarner à lui seul un projet" pour la gauche.

Le député du Val-de-Marne Luc Carvounas a annoncé jeudi sa candidature à la tête du Parti socialiste en vue du Congrès d'avril, et d'autres candidats potentiels pourraient se déclarer bientôt, comme l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem, ou le député européen Emmanuel Maurel.

"On est dans une situation compliquée, difficile, on a du mal à s'identifier aujourd'hui et on en a pour un moment", a déclaré Laurence Rossignol dans l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.

Dans l'histoire du parti, certaines "personnalités", comme François Mitterrand, ont pu incarner "un projet et une stratégie pour la gauche", a-t-elle dit mais "aujourd'hui, je ne vois aucun de ceux dont les noms circulent incarner un projet".

"Je vois (...) des gens qui sont plus des symboles, des élus locaux", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur la possible candidature du proche de François Hollande Stéphane Le Foll, et son texte intitulé "Pour l'avenir, je choisis Jaurès", Laurence Rossignol a vu dans cet intitulé "un oxymore".

"Il faut que les socialistes rompent avec deux mauvaises habitudes: la première, c'est de ne justifier leur avenir que par l'histoire dont ils sont porteurs (...) la deuxième c'est de vouloir à tout prix continuer de montrer que nous sommes un parti de gouvernement (...) Nous ne sommes plus au gouvernement, les Français nous l'ont dit clairement", a-t-elle poursuivi.

A propos de l'aile gauche du PS et de son éventuel candidat Emmanuel Maurel, elle s'est demandé "à quoi ça sert d'être dans l'opposition dans le parti, qui ne sait pas déjà exactement comment être dans l'opposition dans le pays ?".

Selon l'ex-ministre, il faut "une feuille de route sur les deux ans à venir" qui devra notamment définir "quel projet pour l'Europe".

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