Psychiatrie: « On va réinvestir dans un monde en grande difficulté » dit Macron
Emmanuel Macron, en visite jeudi soir à Pessac, près de Bordeaux, lors d'un débat consacré aux femmes, a affirmé avoir demandé ...

Psychiatrie: « On va réinvestir dans un monde en grande difficulté » dit Macron

Emmanuel Macron, en visite jeudi soir à Pessac, près de Bordeaux, lors d'un débat consacré aux femmes, a affirmé avoir demandé ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron, en visite jeudi soir à Pessac, près de Bordeaux, lors d'un débat consacré aux femmes, a affirmé avoir demandé "une initiative de grande ampleur" pour la psychiatrie, "un monde en grande difficulté", avec l'objectif d'apporter une réponse "à l'automne".

"J'ai demandé à la ministre (de la Santé Agnès Buzyn, ndlr) de préparer une initiative d'ampleur", a indiqué le président de la République devant un auditoire exclusivement féminin, de quelque 400 participantes réunies dans un gymnase, où le président les a rejointes.

"On a sous-investi ce secteur depuis des décennies", a indiqué M. Macron en réponse à la question d'une psychiatre girondine sur l'accompagnement des psycho-traumatismes et les violences, avec, selon cette professionnelle de santé, des disparités géographiques.

"On va réinvestir, relancer des appels à projets. Je veux aussi qu'on puisse redonner une perspective à la pédo-psychiatrie et à la psychiatrie dans notre pays", a affirmé le président en reconnaissant que "le monde de la psychiatrie est aujourd'hui en grand difficulté", ajoutant qu'il y aurait "des investissements".

M. Macron, interpellé également sur la question des psychologues qui, contrairement aux psychiatres, ne sont pas reconnus par l'assurance-maladie, a admis que les "psychologues ne sont pas reconnus et ne font pas l'objet de remboursement", sauf dans des "conditions très encadrées".

"Dans le cadre d'une politique de prévention qui est la nôtre, cela aurait beaucoup de sens que ce soit remboursé, en tout cas qu'il y ait un accompagnement", a indiqué M. Macron.

Il a ajouté que l'objectif fixé était d'apporter à ces questions une réponse "pour l'automne" et qu'on "puisse reconstruire les bases d'une ambition" pour ce monde de la psychiatrie.

A la veille d'un débat à Bordeaux devant des élus de Gironde et de la région, le président avait également effectué une visite surprise et échangé avec plusieurs femmes, dont de nombreuses mères célibataires, dans un centre d'insertion professionnelle à Caudéran, quartier résidentiel bordelais, avant de se rendre à Pessac.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le