Quatennens dénonce « une justice d’exception » vis-à-vis de LFI
Adrien Quatennens, député LFI du Nord, a dénoncé mercredi "une justice d'exception" vis-à-vis de son parti, en évoquant le ...

Quatennens dénonce « une justice d’exception » vis-à-vis de LFI

Adrien Quatennens, député LFI du Nord, a dénoncé mercredi "une justice d'exception" vis-à-vis de son parti, en évoquant le ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Adrien Quatennens, député LFI du Nord, a dénoncé mercredi "une justice d'exception" vis-à-vis de son parti, en évoquant le "procès politique" qui va être intenté en septembre à Jean-Luc Mélenchon et cinq autres responsables insoumis.

"C'est un procès politique" et "une justice d'exception vis-à-vis de La France insoumise", car "ce qui va se passer les 19 et 20 septembre est inédit et n'a rien à voir avec le fond de l'affaire", a affirmé le député Insoumis sur RMC et BFMTV. La justice est-elle politisée en France ? "Clairement oui", a-t-il répondu.

Jean-Luc Mélenchon et cinq de ses proches, dont les députés Alexis Corbière et Bastien Lachaud, ainsi que l'eurodéputé Manuel Bompard, comparaîtront ces deux jours-là pour les accrochages ayant émaillé les perquisitions au domicile du chef de file de LFI et au siège du mouvement le 16 octobre dernier.

Ces perquisitions avaient été menées dans le cadre d'enquêtes préliminaires sur les comptes de campagne de 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés.

"Sur les assistants parlementaires, Jean-Luc Mélenchon n'a jamais été mis en cause par le Parlement européen, contrairement à Mme (Sylvie) Goulard, blanchie par le parlement" lors de sa candidature à la Commission de Bruxelles, a-t-il argué.

De plus, "dix-neuf députés européens ont été dénoncés par une ex-eurodéputée FN (sur les conditions d'emploi de leurs assistants) mais seul (Mélenchon) a été perquisitionné à son domicile privé. Quant à nos comptes de campagne, ils ont été validés par la commission des comptes", alors que "les comptes de campagne d'Emmanuel Macron ont été signalés", a-t-il ajouté.

Selon Adrien Quatennens, "les moyens déployés (contre LFI) sont sans commune mesure aux faits reprochés".

"Il y a dans ce pays une pente glissante et un usage des moyens de police et de justice pour réprimer les oppositions et quand Mme (Nicole) Belloubet (ministre de la Justice) nous fait son numéro de claquettes sur l'indépendance de la justice, elle sait que toute la justice n'est pas indépendante. Le parquet en France n'est pas indépendant", a-t-il insisté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le

Quatennens dénonce « une justice d’exception » vis-à-vis de LFI
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le