Quatennens: la question de la succession de Mélenchon « ne se pose pas »
Le député La France insoumise du Nord Adrien Quatennens a estimé lundi que la question de la succession de Jean-Luc Mélenchon "ne...

Quatennens: la question de la succession de Mélenchon « ne se pose pas »

Le député La France insoumise du Nord Adrien Quatennens a estimé lundi que la question de la succession de Jean-Luc Mélenchon "ne...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député La France insoumise du Nord Adrien Quatennens a estimé lundi que la question de la succession de Jean-Luc Mélenchon "ne se pose pas", alors que le parti tente de reprendre la main depuis les perquisitions chez LFI.

"Beaucoup ont essayé durant ces événements d’opposer Jean-Luc Mélenchon aux jeunes du mouvement. Moi, j’ai une conviction profonde: c’est Jean-Luc Mélenchon qui a tout défriché", a-t-il déclaré dans un entretien à La Voix du Nord. "Nous sommes le fruit de son travail. Moi y compris, je suis un pur produit de son travail. La question de sa succession ne se pose pas".

"Il y a entre Jean-Luc Mélenchon et moi une relation de confiance. Une complicité. J’ai pour lui de la reconnaissance et de l’affection", a-t-il ajouté à la veille du meeting que doit tenir à Lille mardi soir le leader de LFI.

Ce sera le premier discours du député des Bouches-du-Rhône depuis les perquisitions menées le 16 octobre aux sièges de LFI et du Parti de gauche ainsi qu'à son domicile et chez plusieurs de ses proches.

Jean-Luc Mélenchon s'était alors opposé avec virulence à ces perquisitions, diligentées dans le cadre d'enquêtes préliminaires sur les emplois présumés fictifs d'assistants de députés européens et les comptes de campagne de la présidentielle de 2017. Il s'en est par la suite pris aux journalistes et a affirmé que "le coupable du coup-monté est à l'Elysée".

"Je ne demande à personne d’excuser sa colère, mais de la comprendre. Elle s’est exprimée quand il a appris que plusieurs de ses collaborateurs avaient été perquisitionnés aussi", a poursuivi M. Quatennens. "Jean-Luc Mélenchon n’est pas mégalomane. Il a réagi ainsi parce qu’il a été attaqué sur ses fondements".

Et d'ajouter: "Quand le chef de famille est attaqué, je prends ma part de responsabilités, dans la mesure qui me semble être la bonne. Personne ne m’a obligé. Et j’ai répondu aux sollicitations des journalistes".

Dans la même thématique

Quatennens: la question de la succession de Mélenchon « ne se pose pas »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Quatennens: la question de la succession de Mélenchon « ne se pose pas »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Quatennens: la question de la succession de Mélenchon « ne se pose pas »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le