Quatre candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, François Fillon et Jacques Cheminade ont été auditionnés mardi sur leurs programmes économiques par des entrepreneurs réunis par le Medef et des fédérations et mouvements patronaux.
Les trois principaux candidats ont déjà passé des oraux devant des patrons, notamment à l'initiative de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
A moins d'un mois de la présidentielle, ils ont exposé leurs programmes devant un peu plus d'une centaine de chefs d'entreprises, issus du Medef mais aussi de l'Afep (Association française des entreprises privées, qui regroupe les entreprises du CAC 40), de fédérations professionnelles telles que le Groupement des entreprises de service (GPS) ou de mouvements tels qu'Ethic ou Croissance Plus.
Jacques Cheminade, le candidat du parti Solidarité et Progrès à l'élection présidentielle, devant une centaine d'entrepreneurs réunis par le Medef à Paris, le 28 mars 2017
AFP
"J'assume parfaitement de prôner prioritairement mon projet vers les TPE et les PME", a lancé Marine Le Pen.
Sur la défensive, la candidate du Front national, dont le programme est vivement critiqué par les entrepreneurs, a défendu son projet de sortie de l'euro.
"Ce que je vois, c'est que ce sont les nations qui avancent et que des empires comme l'Union européenne, ils s'écroulent", a-t-elle asséné, alors qu'on l'interrogeait sur le risque que la France, sans l'UE, n'ait plus de poids face à des géants économiques comme la Chine.
François Fillon, le candidat LR à l'élection présidentielle, devant une centaine d'entrepreneurs réunis par le Medef à Paris le 28 mars 2017
AFP
Le candidat du parti Solidarité et Progrès, Jacques Cheminade a lui aussi prôné une sortie de l'euro, mais pour recentrer l'Europe sur six pays fondateurs et pour avoir une nouvelle monnaie commune. "L'Union européenne a crée une fausse Europe dirigée par un faux-monnayeur qui s'appelle Mario Draghi", a-t-il affirmé.
Le candidat LR François Fillon et celui d'En Marche! Emmanuel Macron ont eux insisté sur le projet européen, et assuré vouloir "donner plus de liberté" et de "la visibilité" aux entrepreneurs.
Interrogé sur la manière dont il ferait pour appliquer ses mesures, M. Macron a plaidé pour "une autre gouvernance législative" et dit vouloir qu'"au-delà des lois de finances (...), il y ait uniquement deux ou trois mois où on légifère et le reste où on évalue".
M. Fillon, englué dans les affaires, a pour sa part de nouveau insisté sur la nécessité selon lui de baisser les dépenses publiques de 100 milliards d'euros.
"Sans baisse des dépenses publiques, il n'y a aucune chance de redresser le pays", a-t-il affirmé, aussitôt applaudi par l'assistance.
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