Voici quelques précédents d'agressions ou d'incivilités contre des personnalités politiques en campagne pour la présidentielle, à l'instar de Manuel Valls, giflé mardi par un jeune homme à Lamballe (Côtes d'Armor):
- 22 décembre 2016: Déjà Manuel Valls, candidat à la primaire organisée par le PS, est enfariné par un homme aux cris de "49.3 on n'oublie pas!" lors d'un déplacement de campagne à Strasbourg. "C'est un bon présage. C'était de la farine sans gluten, donc j'apprécie l'attention", ironise l'ancien Premier ministre.
Le 17 avril 2002, à Rennes pour son dernier meeting de la campagne présidentielle, le Premier ministre-candidat Lionel Jospin est aspergé de ketchup lancé par deux jeunes mineurs.
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- 1er Février 2012: Une femme de 45 ans, originaire du Nord et se décrivant comme "mal logée", jette de la farine au visage de François Hollande, alors député et candidat à l'élection présidentielle, qui participe à un colloque de la Fondation Abbé Pierre Porte de Versailles à Paris. M. Hollande évoque plus tard l'acte d'une "personne irresponsable".
- 16 juin 2006: Ségolène Royal se fait "entarter" par un étudiant proche de la mouvance anarchiste, qui lui jette au visage une tarte aux fraises nappée de chantilly alors qu'elle se rend à un meeting à La Rochelle. L'agresseur justifie son "acte symbolique et humoristique" par la volonté "d'avoir une emprise sur la politique spectaculaire".
Le candidat du Pôle Républicain à l'élection présidentielle Jean-Pierre Chevènement (C), baisse la tête, le 24 mars 2002 à Paris au salon du livre après avoir reçu au visage une tarte à l'ananas lancée par "Le Gloupier", le Belge Noël Godin.
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- 17 avril 2002: Venu à Rennes pour son dernier meeting de la campagne présidentielle, le Premier ministre-candidat Lionel Jospin est aspergé de ketchup lancé par deux jeunes mineurs alors qu'il remonte l'allée centrale du Parc des expositions où il doit prendre la parole devant 7.000 personnes. Il reçoit de la sauce sur la joue et sur son costume et doit aller se changer avant de revenir tenir son discours.
- 13 avril 2002: François Bayrou, candidat UDF à la présidentielle, se fait "entarter" par quatre jeunes à Rennes.
- 24 mars 2002: Au salon du livre, Jean-Pierre Chevènement, en pleine campagne pour la présidentielle, est victime de "l'entarteur" belge Noël Godin, pour qui "l'attentat pâtissier est une matérialisation de la lettre d'insultes d'autrefois".
- 4 mars 2002: A Mantes-la-Jolie, le président Jacques Chirac, qui effectue son deuxième déplacement sur le thème de la sécurité durant la campagne présidentielle, est la cible de crachats, en pleine affaire sur les marchés publics d'Ile-de-France, tandis que fusent quelques "Chirac voleur".
« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.
Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.
À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.
Fondé sur le principe du pollueur-payeur, un amendement porté par la droite sénatoriale au budget 2026 propose de taxer les bateaux de croisières lors de chaque escale en France, à hauteur de 15 euros par passager. Son rendement est évalué à 75 millions d’euros par an.