Questure de l’Assemblée: Solère a remis sa démission
Le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère, désormais LREM, a envoyé sa démission de ses fonctions de questeur de l'Assemblée...

Questure de l’Assemblée: Solère a remis sa démission

Le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère, désormais LREM, a envoyé sa démission de ses fonctions de questeur de l'Assemblée...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère, désormais LREM, a envoyé sa démission de ses fonctions de questeur de l'Assemblée nationale, et sera remplacé à ce poste le 16 janvier, a-t-on appris mardi auprès de la présidence de l'Assemblée.

Pressé de toutes parts depuis son adhésion au mouvement présidentiel de La République en marche, l'ancien "Constructif" -et ex-LR- avait finalement annoncé le 28 novembre qu'il quitterait ses fonctions de questeur "dès la fin de cette année".

La lettre a été reçue, et sa démission sera "effective au 16 janvier", selon la présidence.

"Le 16 janvier, on aura normalement bien l'élection du questeur. Je m'étais inquiété qu'hier soir, la démission de M. Solère n'était pas encore arrivée (…) J'ai cru comprendre que dans la nuit, elle serait arrivée", a déclaré devant la presse le chef de file des députés LR, Christian Jacob.

Le candidat de LR pour la questure est Eric Ciotti. Si d'autres députés se présentent, une élection aura lieu le 16 janvier, comme ce fut le cas en juin dernier, sinon le nom du nouveau questeur sera directement proclamé dans l'hémicycle, a-t-il été précisé mardi matin en conférence des présidents de l'Assemblée, selon une source parlementaire.

Thierry Solère avait annoncé fin novembre qu'il quitterait ses fonctions de questeur "dès la fin de cette année, pour permettre dès le début de l'année 2018, sans attendre le mois d'octobre, que l'opposition puisse être représentée au sein de la questure".

Un des trois postes de questeur, chargé d'administrer et de gérer les finances de l'Assemblée, était traditionnellement dévolu au principal groupe d'opposition. L'adhésion de M. Solère à LREM, en compagnie des ministres Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, laissait la questure aux mains du parti présidentiel auquel appartiennent les deux autres questeurs, Florian Bachelier et Laurianne Rossi.

Depuis, Thierry Solère s'est retrouvé au centre d'une affaire pour laquelle l'ancien garde des Sceaux socialiste Jean-Jacques Urvoas, soupçonné d'avoir transmis au député ex-LR des informations sur une enquête pour fraude fiscale le concernant, va voir son cas examiné par la Cour de justice de la République (CJR).

Christian Jacob, qui l'a évoquée mardi, a raillé les "déclarations invraisemblables sur la fameuse note de Jean-Jacques Urvoas que, bizarrement, M. Solère (...) aurait reçu par le plus grand des hasards".

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Questure de l’Assemblée: Solère a remis sa démission
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le