Certains sénateurs sortants n’ont pas réussi à se faire réélire dans leur département.
Par Public Sénat
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Parmi les sénateurs sortants qui se représentaient, plusieurs n’ont pas été réélus lors des sénatoriales. Le questeur PS, Bernard Lalande, a perdu dans en Charente-Maritime. Il s’était rapproché de LREM. N’ayant pas l’investiture de son parti, il avait un candidat PS face à lui.
En Gironde, la sénatrice LREM Françoise Cartron a perdu aussi. Elue en tant que PS il y a 6 ans, sa réélection était difficile.
Raymond Vall, sénateur du Gers, et membre du groupe RDSE, n’a pas été réélu, tout comme Françoise Laborde, en Haute-Garonne, elle aussi membre du groupe RDSE. Autres pertes pour le groupe, avec Jean-Marc Gabouty, en Haute-Vienne, mais aussi Guillaume Arnell, à Saint-Martin.
Dans le Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel, sénateur LR, n’a pas pu être réélu. Il était troisième de la liste LR-UC, qui n’a fait que deux sièges. Ladislas Poniatowski (LR), qui était numéro 5 sur la liste de Sébastien Lecornu, dans l’Eure, n’est pas réélu.
En Seine-Maritime, la sénatrice PS Nelly Tocqueville n’est pas reconduite, Stéphane Cardenes dans le Gard, Agnès Constant dans l’Hérault, Alain Dufaut (Vaucluse), Nicole Duranton (Eure), Michèle Einaudi (Bouches-du-Rhône), Danièle Garcia (Bouches-du-Rhône), Claudine Kauffmann (Var), Robert Laufoaulu (Wallis et Futuna), Patricia Morhet-Richaud (Hautes-Alpes) et Michèle Vullien (Rhône).
Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.
Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.
Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.