Radicalisation : pour Luc Carvounas les maires doivent être des « lanceurs d’alerte »

Radicalisation : pour Luc Carvounas les maires doivent être des « lanceurs d’alerte »

Invité de l’émission Parlement hebdo, le député socialiste, Luc Carvounas demande que les maires « soient associés » aux données des fichés S présents sur leur commune.
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Au lendemain de l’audition de Christophe Castaner et de Laurent Nunez devant la commission des lois du Sénat, au sujet de la tuerie de la préfecture de police, le député socialiste du Val-de-Marne, Luc Carvounas était l’invité de Parlement Hebdo sur les chaînes parlementaires.

Coauteur d’un rapport sur les collectivités territoriales et la prévention de la radicalisation, lorsqu’il était sénateur, Luc Carvounas regrette le manque de moyens pour les collectivités territoriales et les services de renseignements en matière de radicalisation.

« On est à quelques mois des élections municipales. Je pense que les maires, qui sont le premier guichet républicain, il faut les associer à ce qu’on appelle les fichiers S (…) Les maires, avec les services municipaux, avec les associations, avec les enseignants, les chefs d’établissement, ont tous le réseau au plus près du territoire de nos concitoyens pour être des lanceurs d’alerte » a-t-il estimé.

Le député socialiste a jugé que « c’était une erreur » de ne pas les associer avant d’ajouter : « Le premier magistrat de la commune a moins accès à des données essentielles qu’un haut fonctionnaire qui planche sur les mêmes sujets et les mêmes questions. Je ne demande pas à ce qu’on nous donne les listes (de fichés S) (…) Mais on peut se mettre dans des comités de pilotage et travailler la main dans la main ».

 

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