Raffarin: « stupide de se diviser pendant la tempête » du « Penelopegate »

Raffarin: « stupide de se diviser pendant la tempête » du « Penelopegate »

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a jugé "stupide de se diviser" dans la "tempête", alors que la candidature de François...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a jugé "stupide de se diviser" dans la "tempête", alors que la candidature de François Fillon est "fragilisée" du fait du +Penelopegate+, lors d'un congrès du Parti radical.

Egalement convié devant quelques centaines de radicaux valoisiens réunis à Issy-les-Moulineaux, le président du Sénat, Gérard Larcher, a plaidé pour "solidité, lucidité, et solidarité". "Je prendrai pour ma part aussi mes responsabilités", a lâché ce proche de François Fillon sans plus de précisions, au lendemain de son démenti d'une information selon laquelle il se chargerait vite de "débrancher" le candidat en difficulté.

Pour sa part, Jean-Pierre Raffarin, soutien d'Alain Juppé pendant la primaire de la droite de l'automne 2016, a exhorté au "courage" et à "l'unité" de la droite et du centre au cours de cette réunion.

"Dans les tempêtes, il est stupide de se diviser", a lancé le sénateur de la Vienne. "Dans cette situation, nous avons besoin et du courage du candidat et de ses troupes, et aussi de l'unité de tous", a-t-il estimé.

Il a vu dans cette "tempête médiatique et politique (...), la crise des primaires". "Une campagne présidentielle déjà engagée, qui désigne quelqu'un qui a une légitimité unique (...) et, une fois que tout ce ce processus est achevé, celui-là se trouve fragilisé", a-t-il décrit.

"Peut-être avons-nous eu tort de chercher l'exemple chez les socialistes" avec ce processus de désignation du candidat à la présidentielle, a plaisanté M. Raffarin, suscitant les rires de l'assistance.

"Restons rassemblés dans cette période de tempête!", a-t-il encore plaidé. Il y a "deux débats, celui de l'éthique et le débat politique", et "le débat éthique ne peut être arbitré que par la justice (...) ne soyons pas les uns les autres des procureurs, le candidat nous a demandé 15 jours", a-t-il rappelé.

"Il n'y a que le droit qui peut arbitrer des situations de cette nature-là", a répété l'ex-chef du gouvernement.

"Il est normal que les sensibilités se rassemblent surtout quand il y a de la tempête", avait indiqué M. Raffarin en arrivant.

Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, s'est fait grave à la tribune: "Sommes-nous encore en capacité de remporter l'élection présidentielle?", a-t-il lancé.

Dans la même thématique

Raffarin: « stupide de se diviser pendant la tempête » du « Penelopegate »
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Raffarin: « stupide de se diviser pendant la tempête » du « Penelopegate »
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le