Raffarin suggère que l’Assemblée soit élue pour quatre ans
L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a proposé dimanche que l'Assemblée nationale soit élue pour quatre ans, au lieu de...

Raffarin suggère que l’Assemblée soit élue pour quatre ans

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a proposé dimanche que l'Assemblée nationale soit élue pour quatre ans, au lieu de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a proposé dimanche que l'Assemblée nationale soit élue pour quatre ans, au lieu de cinq actuellement, ce qui permettrait de "découpler" l'élection du président de la République avec celle des députés.

"La violence (sociale) dans le pays est extraordinairement préoccupante", a affirmé M. Raffarin sur BFMTV, en allusion notamment aux oppositions contre la réforme des retraites, actuellement en discussion à l'Assemblée. "Je pense que ce qui est le plus préoccupant, c'est que la violence est focalisée sur la personne du président."

"Selon moi, nous sommes dans une impasse institutionnelle. Le président a dévoré le pouvoir de l'Assemblée pour des raisons institutionnelles" car "le député est élu en même temps que le président".

"Dans une société aussi complexe, aussi diverse, cette démocratie digitale d'aujourd'hui, un homme et un seul ne peut pas incarner la société. Il faut des respirations démocratiques. De ce point de vue-là, il ne faut pas la même durée pour le mandat parlementaire et le mandat du président".

"Je propose l'Assemblée élue pour quatre ans" car "découpler" l'élection du président et celle de l'Assemblée permettrait de "régler le problème" a-t-il dit.

M. Raffarin a également estimé que le président Emmanuel Macron était "surexposé". Il y a une "personnalisation excessive" qui le "fragilise", a-t-il dit.

L'ancien chef du gouvernement a par ailleurs estimé que "ce n'est pas antidémocratique de faire le 49-3", un outil qui permet l'adoption d'une loi sans vote et que la majorité pourrait utiliser pour faire passer la réforme des retraites, puisque c'est "prévu par la Constitution".

Partager cet article

Dans la même thématique

Lecornu ok
8min

Politique

« Ça passe ou ça casse ! » : semaine cruciale pour Sébastien Lecornu qui joue gros

Le premier ministre joue peut-être son avenir cette semaine. Après avoir de nouveau déjeuné avec les cadres du socle commun, il sera confronté jeudi à une nouvelle mobilisation puis recevra des socialistes très déçus après son interview. « Au moment où je vous parle, on est plutôt sur la dynamique de la censure », prévient Patrick Kanner, patron des sénateurs socialistes. Mais le PS ne ferme pas encore la porte.

Le

SIPA_01198257_000003
7min

Politique

Condamnation de Nicolas Sarkozy : la liberté syndicale des magistrats une nouvelle fois ciblée

Après celle de Marine Le Pen, la condamnation de Nicolas Sarkozy conduit une nouvelle fois certains responsables politiques à mettre en cause l’impartialité de la justice. Le Syndicat de la magistrature est, de nouveau, dans le viseur de l’extrême droite qui demande sa suppression. Cette suspicion à l’encontre de juges avait donné lieu au vote d’une disposition au Sénat en 2023 pour imposer le respect du principe d’impartialité pour les magistrats syndiqués.

Le