Raffarin tacle un Macron manquant « d’épaisseur présidentielle »
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a jugé que le candidat d'En Marche!, Emmanuel Macron, avait manqué "d'épaisseur...

Raffarin tacle un Macron manquant « d’épaisseur présidentielle »

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a jugé que le candidat d'En Marche!, Emmanuel Macron, avait manqué "d'épaisseur...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a jugé que le candidat d'En Marche!, Emmanuel Macron, avait manqué "d'épaisseur présidentielle" contrairement à François Fillon qui a été "très clair" lors du débat télévisé organisé lundi entre les principaux candidats.

"Il s'est révélé être un homme politique à la hauteur du débat mais il n'a pas montré son épaisseur présidentielle, sa capacité à rassembler le pays", a déclaré Jean-Pierre Raffarin sur Cnews.

"C'est un animateur de talent, il a démontré son talent mais pas encore sa puissance. Contrairement à ce qu'on lit dans les médias, il n'a pas encore gagné (l'élection)", a-t-il poursuivi.

Le conseiller aux affaires internationales du candidat des Républicains François Fillon a par ailleurs estimé que ce dernier était le "seul" à avoir une "stature présidentielle".

"Il y a une stature présidentielle, une épaisseur chez François Fillon qu'on n'a pas vues ailleurs, celui qui ressemblait le plus à un président hier soir, c'était Fillon", a-t-il martelé.

Quant à la présidente du Front national Marine Le Pen, actuellement en tête des intentions de vote, "elle rassemble tous les mécontents. Elle peut prendre des mécontents d'un côté, des mécontents de l'autre mais elle ne constitue pas une majorité, elle fait la somme des protestations", a argué M. Raffarin, la qualifiant de "première menace pour notre démocratie".

Selon l'ancien Premier ministre, ce que les Français attendent, c'est ce qui touche à "l'ordre et à l'emploi".

"François Fillon a été très clair: sur l'immigration, il a parlé des quotas, sur l'emploi, il a évoqué la politique dite de l'offre, (...) sur ces deux priorités, il a été très clair", a-t-il affirmé.

"La situation du monde est très dangereuse, la guerre gronde aux portes de l'Europe (...), il faut quelqu'un de puissant qui redonne à la France de la puissance. La puissance pour l'emploi, c'est la puissance pour la paix", a-t-il poursuivi.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le

Raffarin tacle un Macron manquant « d’épaisseur présidentielle »
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Raffarin tacle un Macron manquant « d’épaisseur présidentielle »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le