Raffarin toujours adhérent à LR, mais « plus près du projet de Macron » sur l’Europe
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déclaré dimanche qu'il "déciderait" s'il reste au sein des Républicains en...

Raffarin toujours adhérent à LR, mais « plus près du projet de Macron » sur l’Europe

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déclaré dimanche qu'il "déciderait" s'il reste au sein des Républicains en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déclaré dimanche qu'il "déciderait" s'il reste au sein des Républicains en fonction de la position du parti sur l'Europe, soulignant être "aujourd'hui plus près du projet de Macron".

Interrogé sur RTL et LCI sur son maintien au sein de la formation présidée par Laurent Wauquiez, M. Raffarin a expliqué "attendre la position des Républicains sur l'Europe".

"Pour moi, c'est le sujet central : c'est la question de la sécurité, de l'économie, c'est la question de notre destin. C'est sur ce sujet que je déciderai", a-t-il fait valoir, en indiquant qu'il était "toujours au parti Les Républicains", "à jour de cotisation".

M. Raffarin, favorable à l'"idée de coalition", veut choisir "le mieux européen, le mieux incarné". "Si je regarde le projet aujourd'hui, je suis plus près du projet de Macron", a-t-il convenu.

"Je vois sur le dossier européen une remise en cause (de la part de LR) qui me paraît extrêmement dangereuse", a attaqué M. Raffarin, en considérant que "Laurent Wauquiez ne cherche pas vraiment à créer le rassemblement".

"Est-ce que le projet (de LR) est vraiment européen ? Je souhaite la composition de la liste", a-t-il encore douté, en estimant en outre que "la France n'a pas intérêt à faire tomber de son piédestal le président de la République".

Un soutien au chef de l'État ? "Voyez une sympathie", a répondu l'ex-locataire de Matignon. "Sur l'Europe, on est d'accord. Reste à savoir comment on va construire ce travail de réforme de l'Europe, et avec quels alliés".

A propos de François-Xavier Bellamy, qui tient la corde pour conduire la liste LR aux Européennes, l'ancien Premier ministre a dit "ne pas le connaître, mais l'avoir seulement lu".

Cet élu de Versailles âgé de 33 ans, un philosophe d'obédience conservatrice, inconnu du grand public mais qui s'était fait remarquer au sein des opposants à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, est "quelqu'un de respectable, comme beaucoup de gens", selon M. Raffarin.

"Ce que je souhaiterais, c'est qu'à 33 ans, il s'engage vraiment dans l'Europe, que ce ne soit pas une activité parmi d'autres: l'enseignement, la littérature... L'Europe, c'est à plein temps et c'est pour longtemps", a mis en garde l'ex-patron de la région Poitou-Charentes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Raffarin toujours adhérent à LR, mais « plus près du projet de Macron » sur l’Europe
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le