Raphael Glucksmann, European Deputy in Paris, October 8, 2023
Paris, Raphael Glucksmann depute euroopeennes et fondateur de Place Public a lance l'election Europeennes a Paris. France le 08.10.2023 . Credit: SEVGI/SIPA//SEVGI_SEVGI0010/Credit:MUSTAFA SEVGI/SIPA/2310090825

Raphaël Glucksmann bientôt tête de liste du Parti socialiste aux européennes, confirme Olivier Faure

Ce lundi 29 janvier, lors de ses vœux le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a confirmé la nomination du co-président de Place publique, Raphaël Glucksmann, comme tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes du 9 juin prochain.
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Des négociations entre le PS et Place publique ( le parti de Raphaël Gluksmann) sont encore en cours.  Cependant, Olivier Faure l’affirme : « Nous savons très bien que nous allons conclure un accord. Nous n’avons jamais cessé de le travailler ensemble depuis 5 ans et c’est une forme d’évidence »

Une liste complète sera soumise au vote des militants socialistes le 10 février, a annoncé Olivier Faure. Il assume un « choix d’ouverture » pour « faire basculer l’Europe […] vers le socialisme écologique » et contrer la « montée inexorable de l’extrême-droite ».

L’agroécologie au centre des politiques européennes

Lors de ses vœux, le premier secrétaire du PS a fustigé « l’Europe du libéralisme » et a dénoncé une politique du « tout marché», à l’origine de l’exaspération des agriculteurs selon lui. S’il admet que les normes agricoles gagneraient à être simplifiées, il a néanmoins réaffirmé le rôle central de l’agroécologie dans les politiques européennes : « Faire du Green Deal le coupable, c’est éviter de traiter le problème à la racine ».

Le vrai danger selon lui : la « toute puissance » des grands groupes et de la grande distribution dans les négociations des prix des produits agricoles. Il pointe également « l’hypocrisie » des accords de libre-échange, qui permettent d’importer des produits qui ne respectent pas les normes françaises. Face à cela, le PS défend une « PAC régulatrice » et se dit favorable à la mise en place « d’écluses » aux frontières européenne pour mieux contrôler l’importation.

Hausse de la TVA sur l’alimentation, interdiction des ventes de produits agricoles sur les marchés à terme, réforme de la PAC, plafonnement des prix du logement : Olivier Faure a exposé une série de mesures visant à « préserver une agriculture viable économiquement », mais aussi « respectueuse de l’environnement ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Raphaël Glucksmann bientôt tête de liste du Parti socialiste aux européennes, confirme Olivier Faure
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le