Réactions après la décision de Juppé de ne pas être candidat
Voici les premières réactions après la déclaration d'Alain Juppé "confirmant une bonne fois pour toutes" qu'il ne serait pas...

Réactions après la décision de Juppé de ne pas être candidat

Voici les premières réactions après la déclaration d'Alain Juppé "confirmant une bonne fois pour toutes" qu'il ne serait pas...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Voici les premières réactions après la déclaration d'Alain Juppé "confirmant une bonne fois pour toutes" qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle et ne jouerait pas le rôle de recours à François Fillon:

- Fabienne Keller, sénatrice LR et soutien du maire de Bordeaux: "c'est un grand homme d'Etat qui vient de s'exprimer. Je ne peux que dire mon extrême tristesse qu'il ne puisse pas nous servir (...) Nos idées sont majoritaires dans le pays, il nous appartient à tous de relever le défi qu'il nous donne: il n'est pas trop tard pour la France d'arriver, après cet immense choc de son retrait, à construire une solution, et de toute évidence la solution n'est pas François Fillon". (Sud Radio)

- Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS: "@alainjuppe renonce mais il n'a pas fait le déplacement pour rien. Il a éreinté et " (tweet)

- Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à la présidentielle: "Le théâtre auquel on assiste depuis plusieurs jours ne me concerne pas et ne changera rien à la vie des entreprises. Moi je me suis lancé dans cette campagne présidentielle avant les primaire de gauche et de droite, en disant que je n'y croyais pas - il sont en train de démontrer les uns et les autres que j'avais raison - et que peu m'importait que le candidat qui en sorte. Donc je ne vais pas commenter aujourd'hui les vicissitudes" de la campagne. "Ca n'a aucun impact sur ma campagne, qu a commencé avant les choix des uns et des autres" (en marge du Grand Oral de la CPME)

- Gilles Boyer, ex directeur de campagne d'Alain Juppé, trésorier démissionnaire de la campagne de Fillon: "Triste fierté" (tweet)

- Jean-Pierre Grand, sénateur LR qui avait envoyé son parrainage à Alain Juppé: "Alain Juppé refuse le retour à la IVe République en incarnant la grandeur du gaullisme qui sait dire non quand il faut dire non. Il renonce à être candidat mais continuera en homme d’État à servir la France, défendre ses idées et soutenir sa famille politique". (communiqué)

- Damien Abad, député LR de l'Ain, porte-parole de la campagne de François Fillon: "il s'agit de comprendre que le plan B était un plan hypothétique qui n'a jamais existé et Alain Juppé a clairement fermé la porte aujourd'hui" (en marge du Grand Oral de la CPME)

Partager cet article

Dans la même thématique

Réactions après la décision de Juppé de ne pas être candidat
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le