Réactions politiques à l’organisation d’un meeting électoral turc à Metz
Réactions politiques à l'autorisation de l'organisation d'un meeting électoral turc à Metz, en pleine tension entre la Turquie et...

Réactions politiques à l’organisation d’un meeting électoral turc à Metz

Réactions politiques à l'autorisation de l'organisation d'un meeting électoral turc à Metz, en pleine tension entre la Turquie et...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Réactions politiques à l'autorisation de l'organisation d'un meeting électoral turc à Metz, en pleine tension entre la Turquie et plusieurs pays européens :

- Thierry Mandon, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur :

"Il y a des règles en Europe, on peut faire campagne dans un pays étranger. Les [candidats à la présidentielle] français en ce moment ne s'en privent pas. On peut le faire si les raisons de sécurité ne justifient pas l'interdiction. La possibilité pour un candidat (étranger) de faire une campagne en France (...) est une possibilité qui est reconnue par les accords internationaux et il n'y a pas de raison de s'y soustraire".

- Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France à la présidentielle:

"J'ai honte pour mon pays et vivement que François Hollande s'en aille, c'est insupportable de voir un meeting communautariste, pour en plus donner des pleins pouvoirs à un apprenti dictateur, de surcroît qui insulte nos voisins et amis. Je ne suis pas un avocat de l'Union européenne, je suis contre l'Union européenne qui est une monstruosité, mais en revanche nous sommes amis avec nos voisins et quand un chef d'Etat insulte nos voisins, c'est comme s'il nous insultait aussi."

- Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche! et soutien d'Emmanuel Macron:

"Il fallait surtout que les pays européens pour une fois aient une position commune. A l'instant où un pays frère de l'UE est injurié on aurait dû ne pas le permettre. Nos amis allemands ont été violemment injuriés par le gouvernement turc. Il fallait une solidarité européenne, si l'Europe veut être forte il faut que les pays qui la constituent soient solidaires".

- Yannick Jadot, eurodéputé écologiste et soutien de Benoît Hamon:

"On s'est mis entre les mains d'Erdogan sur la question des réfugiés. A partir du moment où on a transféré à Erdogan notre dignité, nos obligations en matière d'accueil des réfugiés, on s'est mis entre les mains d'un autocrate qui est en train de tourner dictateur. La logique voudrait toujours qu'on accepte le débat démocratique en Europe mais à partir du moment où Erdogan a insulté les Pays-Bas en les traitant de pratiques nazies, fascistes, il fallait interdire ce meeting à Metz. Dans la situation actuelle il fallait l'interdire, il fallait plus d'Europe et une cohérence européenne là-dessus".

- Aurélie Filippetti, députée de Moselle et porte-parole de Benoît Hamon :

"A partir du moment où il n'y a pas d'instance de décisions commune en Europe, La France doit appliquer ce qu'elle considère comme sa jurisprudence et ses pratiques. On n'interdit pas de rassemblement politique, heureusement, c'est de la liberté d'expression, sauf s'il y a un trouble manifeste à l'ordre public. J'ai confiance dans l'intelligence et le sens des responsabilités des citoyens turcs qui sont en France. Je pense qu'il faut leur donner toutes les informations possibles sur les tenants et aboutissants du oui ou du non à ce référendum, qui renforcerait de manière dangereuse les pouvoirs autocratiques du prédisent Erdogan".

- Clémentine Autain, conseillère régionale d'Ile de France et soutien de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle :

"Je pense que la France devrait avoir une parole ferme, claire contre le régime d'Erdogan qui est un régime autoritaire, contre lequel mon mouvement politique se bat. Je ne partage pas l'attitude de la France à l'égard de ce régime politique contestable".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Direct. Budget de la Sécu : suivez le débat au Sénat sur la suspension de la réforme des retraites

15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, c’est au tour du Sénat d’examiner cet article du projet de loi de la Sécurité sociale, ce mardi à partir de 17h. La majorité sénatoriale de droite par la voix de Gérard Larcher a promis que la chambre haute rétablirait la réforme.

Le

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Réactions politiques à l’organisation d’un meeting électoral turc à Metz
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le