Recherche d’un Premier ministre : « Le président continue à écouter et à tendre la main », assure Maud Bregeon 

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Théodore Azouze

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La configuration politique est-elle vraiment figée ? À l’issue du Conseil des ministres ce mercredi matin, Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement démissionnaire de Michel Barnier, a assuré qu’Emmanuel Macron continuait à « écouter » et « tendre la main » aux différentes forces politiques. 

L’objectif toujours affiché, après la session de consultations des chefs de partis organisée mardi à l’Élysée ? « Trouver celles et ceux qui sont prêts à servir dans le sens de l’intérêt général, au-delà de leurs appartenances partisanes et à condition qu’ils soient prêts au compromis », a précisé Maud Bregeon. Lors de cette réunion, le président de la République avait émis le souhait de nommer un nouveau Premier ministre d’ici à jeudi.

« S’accorder sur un principe de non-censure »

Durant ce rendez-vous multipartite, les différents partis d’opposition présents, notamment à gauche, ainsi que les Républicains, avaient chacun posé leurs lignes rouges pour sortir de la crise politique. « Le président de la République a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui et qu’il restait donc désormais à savoir si certains étaient prêts à élargir ce socle ou à s’accorder sur un principe de non-censure », a ainsi rapporté Maud Bregeon après le Conseil des ministres.

Comme lors de son allocution présidentielle télévisée la semaine dernière, Michel Barnier, lui, a de nouveau été « remercié » par Emmanuel Macron pour « le travail » mené avec son gouvernement ces derniers mois. Dorénavant, « dans le contexte qui est le nôtre, le pays n’a ni le luxe de l’instabilité, ni celui de l’immobilisme », a commenté Maud Bregeon, sans pouvoir donner davantage d’informations sur le délai à attendre avant la nomination d’un nouveau Premier ministre.

Ce Conseil des ministres avait aussi pour ordre du jour de présenter la loi de finances spéciale bientôt soumise au Parlement afin d’assurer la continuité des services de l’État et des organismes de Sécurité sociale, faute de budgets adoptés. 

Partager cet article

Dans la même thématique

FRA – RURALITE – SECURITE
9min

Politique

Vote de confiance : derrière les divergences, les LR s’interrogent sur un « accord de coalition » pour l’après Bayrou

Alors que certains parlementaires LR traînent des pieds pour voter la confiance à François Bayrou, y compris chez les sénateurs, la droite est « travaillée par la suite ». La présence de Bruno Retailleau dans un gouvernement post-Bayrou « n’est pas du tout une certitude », assure l’entourage du ministre. Manière aussi de faire monter la pression, pour mieux négocier, cette fois, « un accord de gouvernement » avec les macronistes.

Le

La sélection de la rédaction