Réduction du nombre de fonctionnaires : « Ce n’est pas l’alpha et l’oméga de notre politique en matière de fonction publique » selon Olivier Dussopt
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios,  le secrétaire d’État à la fonction publique, Olivier Dussopt a rappelé que le gouvernement maintenait son objectif de réduction du nombre de fonctionnaires tout en montrant des signes de flexibilité.  

Réduction du nombre de fonctionnaires : « Ce n’est pas l’alpha et l’oméga de notre politique en matière de fonction publique » selon Olivier Dussopt

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios,  le secrétaire d’État à la fonction publique, Olivier Dussopt a rappelé que le gouvernement maintenait son objectif de réduction du nombre de fonctionnaires tout en montrant des signes de flexibilité.  
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'objectif affiché par le chef de l'État est de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires sur l'ensemble du quinquennat dont 50.000 dans la fonction publique nationale. Le gouvernement est pour l’instant loin des chiffres annoncés. Oliver Dussopt a rappelé les chiffres prévus par le budget 2019 : « Le budget pour 2019 prévoit la suppression de 4500 postes qui sont en réalité des non-remplacements de départs à le retraite car nous aurons 60000 départs à la retraite parmi les fonctionnaires. »

Pourtant, le secrétaire d’État a montré des signes de flexibilité en soulignant l’attachement du gouvernement  à la qualité du service public : « L’objectif de réduction de nombre de fonctionnaires est un objectif que nous poursuivons. Ce n’est pas l alpha et l’oméga de notre politique en matière de fonction publique (…) Nous ne voulons pas répéter les erreurs du passé. Il fut un temps où dans le cadre de la RGPP, les ministères annonçaient 10000 suppressions de postes, 15000 suppressions et le gouvernement disait aux services : débrouillez-vous avec ça. Nous avons une logique différente : nous réexaminons les politiques, nous regardons les missions. À l’issue de ce processus nous regardons la question des effectifs de manière à ce que cette diminution progressive ne se fasse pas au détriment de la qualité du service ni de la présence territoriale. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le

Paris  Marine Tondelier meets French PM
3min

Politique

Rencontre à Matignon : les Écologistes menacent de « renverser Lecornu » s’il ne « renverse pas la table »

Tous les dirigeants de gauche, à l’exception de La France insoumise, qui a décliné l’invitation, se sont succédé mercredi 17 septembre dans le bureau du nouveau Premier ministre. À la sortie de Matignon, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, entourée de ses deux présidents de groupe, a résumé des échanges sans réponses concrètes.

Le

Réduction du nombre de fonctionnaires : « Ce n’est pas l’alpha et l’oméga de notre politique en matière de fonction publique » selon Olivier Dussopt
3min

Politique

Rencontre entre Sébastien Lecornu et le PS : « Nous n'arriverons pas à un accord si nous ne faisons pas des pas dans leur direction », estime Christophe Béchu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.

Le