Ce pourrait être la dernière grande réforme de son quinquennat. Interrogé mardi soir sur TF1 sur le sujet de la fin de vie, le chef de l’Etat a dit « souhaiter » pouvoir accorder le droit à mourir aux personnes, « quand il n’y a plus d’espoir, avec des règles, des encadrements, qu’on puisse aider à partir dans la dignité ». C’est pourquoi il « souhaite que le texte, qui est engagé aujourd’hui, soit voté ». Mais en cas « d’enlisement » au Parlement, « je pense que le référendum peut être une voie pour débloquer et permettre aux Français et aux Françaises de s’exprimer », a-t-il annoncé.
Au Sénat, après les questions d’actualité au gouvernement, le président du groupe macroniste, François Patriat a d’abord rappelé ses réticences à l’égard de cette procédure. « Le référendum, c’est l’arme nucléaire dont il ne faudrait pas se servir a priori. Les questions sont toujours binaires et les gens ne répondent pas toujours à la question », a-t-il fait valoir.
Toutefois, le sénateur reconnaît que le sujet de la fin de vie pourrait être propice à un référendum. « C’est un sujet qui peut intéresser tous les Français dans leur âme et conscience. (Mais), il y a encore des doutes sur le fait que la question puisse être posée par référendum. Si c’était le cas, je pense que la question peut être posée car elle interroge chaque Français. Beaucoup sont favorables à l’aide active à mourir », a-t-il conclu.