Référendum en Nouvelle-Calédonie: participation de 41,81% à la mi-journée

Référendum en Nouvelle-Calédonie: participation de 41,81% à la mi-journée

La Nouvelle-Calédonie, petit territoire français du Pacifique, votait dimanche pour ou contre l'indépendance, avec un taux de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La Nouvelle-Calédonie, petit territoire français du Pacifique, votait dimanche pour ou contre l'indépendance, avec un taux de participation élevé de 41,81% à la mi-journée, selon le Haut-commissariat.

Les 284 bureaux de vote ont ouvert dimanche à 08H00 (22H00 à Paris) pour un référendum d'autodétermination historique où le non à l'indépendance part favori.

A titre de comparaison, le Haut-commissariat rappelle que le taux de participation à la même heure lors des élections provinciales de 2014 était de 27,27%.

Les électeurs ont jusqu'à 18H00 (08h00 heure de Paris) pour venir dire s'ils souhaitent que la Nouvelle-Calédonie "accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante". La proclamation des résultats est attendue dans la soirée (dimanche matin à Paris) et le président Emmanuel Macron s'exprimera peu après.

Dans les bureaux de vote de l'école Candide Koch, dans le quartier de la Vallée des colons à Nouméa, où la population est mélangée, plusieurs dizaines de personnes se pressaient, formant de longues queues, a constaté l'AFP.

"On est installé ici depuis cinq générations, je me devais de venir", explique Alix, une grand-mère de 81 ans, qui a été la première à mettre son bulletin dans l'urne. "Je devais aller à la pêche, mais j'ai préféré aller voter, car j'espère qu'on va rester français. Si on n'a pas la France, c'est la misère", témoigne Fred Monnin, 73 ans.

Dans le plus vieux quartier kanak de Nouméa, Montravel, au nord, les électeurs sont majoritairement kanak. Là aussi, plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue, certains arborant ostensiblement les couleurs du drapeau de la "Kanaky" sur leur tee-shirt ou leur chapeau.

C'est le cas de Patrick Watrone, 43 ans. "C'est un grand jour pour nous, c'est le moment où la vérité va sortir. Mon père, mon grand-père ont lutté pour ce pays, aujourd'hui c'est une deuxième lutte dans les urnes", explique-t-il.

Dans la même thématique

Référendum en Nouvelle-Calédonie: participation de 41,81% à la mi-journée
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Référendum en Nouvelle-Calédonie: participation de 41,81% à la mi-journée
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le