Référendum en Nouvelle-Calédonie: Valls compte « beaucoup s’impliquer »
L'ancien Premier ministre Manuel Valls entend "beaucoup s'impliquer" dans la préparation du référendum d'autodétermination prévu...

Référendum en Nouvelle-Calédonie: Valls compte « beaucoup s’impliquer »

L'ancien Premier ministre Manuel Valls entend "beaucoup s'impliquer" dans la préparation du référendum d'autodétermination prévu...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

L'ancien Premier ministre Manuel Valls entend "beaucoup s'impliquer" dans la préparation du référendum d'autodétermination prévu en 2018 en Nouvelle-Calédonie comme "membre" d'une mission de l'Assemblée nationale, où il veut jouer "un rôle actif", a-t-il affirmé vendredi.

"Je vais beaucoup m’impliquer, puisque je serai membre de la mission que l’Assemblée nationale a décidé de mettre en place", a-t-il déclaré dans un entretien avec le site d'information en ligne Outremers 360, en partenariat avec la télévision Caledonia. "Elle va se réunir mardi prochain pour élire son président et son rapporteur", a-t-il précisé.

"Je veux jouer un rôle actif", a insisté le député de l'Essonne (ex-socialiste désormais apparenté LREM), soulignant être "le seul ancien Premier ministre membre du parlement". "J’ai déjà dit au Premier ministre Edouard Philippe que j’étais là pour l’aider", a-t-il ajouté.

M. Valls a également glissé qu'"à l’occasion de la venue de tous les acteurs, dans quelques semaines ici à Paris", pour le dernier "comité des signataires" avant le référendum, il aurait "l’occasion de (s)’entretenir avec chacun des protagonistes".

Il "espère" aussi "bientôt, au titre de cette mission de l’Assemblée nationale" se rendre en Nouvelle-Calédonie, "à Nouméa, sur l'ensemble du territoire et dans les îles".

"On ne peut plus perdre de temps", a-t-il jugé. "Il faut que dans les prochains mois, et sans doute au cours du premier trimestre, premier semestre maximum (...) de l’année prochaine, on ait imaginé les conditions techniques, juridiques, mais politiques aussi, dans lesquelles cette consultation, ce rendez-vous électoral essentiel pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie se prépare".

"Je suis très inquiet de tout ce qui apparaîtrait comme une question couperet et qui laisserait l’avenir, ou le jour d’après (...), dans le brouillard", a dit M. Valls. "Il faut proposer à la société calédonienne et aux électeurs qui auront à se prononcer sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie l’année prochaine, un chemin".

"Nous avons tous à notre niveau (...) une mission qui est celle d'imaginer l’avenir de la Nouvelle-Calédonie dans le dialogue, sans jamais humilier qui que ce soit", a-t-il souligné.

"L'essentiel, c’est l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et son lien avec la métropole, avec la France", a martelé l'ancien Premier ministre.

Un référendum d'autodétermination est prévu au plus tard en novembre 2018, conformément à l'accord de Nouméa (1998) qui organise la décolonisation par étapes de l'île.

Partager cet article

Dans la même thématique

Référendum en Nouvelle-Calédonie: Valls compte « beaucoup s’impliquer »
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le