Référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie:participation de 73,68% à 17H00
Le référendum sur l'indépendance se poursuivait dimanche en Nouvelle-Calédonie, petit territoire français du Pacifique, avec un...

Référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie:participation de 73,68% à 17H00

Le référendum sur l'indépendance se poursuivait dimanche en Nouvelle-Calédonie, petit territoire français du Pacifique, avec un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le référendum sur l'indépendance se poursuivait dimanche en Nouvelle-Calédonie, petit territoire français du Pacifique, avec un taux de participation de 73,68% à 17H00, à une heure de la fermeture des bureaux, selon le Haut-commissariat.

Les 284 bureaux de vote ont ouvert dimanche à 08H00 (22H00 à Paris) pour un référendum d'autodétermination historique où le non à l'indépendance part favori.

A titre de comparaison, le Haut-commissariat rappelle que le taux de participation à la même heure lors des élections provinciales de 2014 était de 58,19%.

Les électeurs doivent dire s'ils souhaitent que la Nouvelle-Calédonie "accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante". La proclamation des résultats est attendue dans la soirée (dimanche matin à Paris) et le président Emmanuel Macron s'exprimera peu après.

A la mairie de Nouméa, Chanel Cinédrawa, paysagiste de 43 ans, a voté indépendantiste, car "c'est le combat de nos vieux, il faut honorer leur mémoire, c'est une fierté de porter nos couleurs", dit-il, même s'il reconnait que pour lui "la victoire du oui ou du non, c'est pareil. Je serai juste un peu déçu pour nos anciens si le non l'emporte".

A l'inverse, Michaele Mikena, 61 ans, d'origine wallisienne, a "voté non. J'ai pas peur de l'indépendance, mais je suis attaché à la France. Je lui dois beaucoup", insiste-t-il.

Dans la même thématique

Référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie:participation de 73,68% à 17H00
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie:participation de 73,68% à 17H00
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie:participation de 73,68% à 17H00
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le