Réforme constitutionelle: Faure en faveur d’un droit d’amendement citoyen
Olivier Faure, chef de file des députés PS à l'Assemblée, a assimilé lundi le projet de réforme constitutionnelle à du "populisme...

Réforme constitutionelle: Faure en faveur d’un droit d’amendement citoyen

Olivier Faure, chef de file des députés PS à l'Assemblée, a assimilé lundi le projet de réforme constitutionnelle à du "populisme...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Olivier Faure, chef de file des députés PS à l'Assemblée, a assimilé lundi le projet de réforme constitutionnelle à du "populisme +light+" et s'est prononcé en faveur d'un droit d'amendement "partagé avec les citoyens".

Invité sur France Inter, le candidat à la direction du PS a critiqué la réforme constitutionnelle voulue par le président de la République: "La réforme qui est proposée pour l'instant n'est pas la bonne, on est dans le populisme +light+", a-t-il fustigé.

Il s'est expliqué: "On voit bien que l'air du temps, c'est de dire que les élus c'est pas bien et donc qu'il en faut le moins possible. Mais pour les remplacer par qui? Par des fonctionnaires qu'on mettrait plus nombreux à l'Assemblée?"

La réduction du nombre de parlementaires est un des objectifs phares de la réforme constitutionnelle que l'exécutif devrait présenter vers la mi-mars en Conseil des ministres en vue d'une adoption à l'été, voire à la rentrée.

Le député de Seine-et-Marne s'est plutôt prononcé en faveur d'une intervention plus poussée des citoyens dans le débat politique, proposant "par exemple que le droit d'amendement puisse être partagé avec nos citoyens."

Il a affirmé pour l'instant ne pas soutenir cette réforme voulue par le chef de l'Etat "qui a vocation principale de donner plus de pouvoir encore" à Emmanuel Macron.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Réforme constitutionelle: Faure en faveur d’un droit d’amendement citoyen
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le