Politique
Le texte proposant d’allonger la durée maximale de rétention administrative pour les étrangers jugés dangereux à 210 jours devrait être adopté sans modification par la majorité sénatoriale.
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Par Public Sénat
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Le président de la République et les présidents des deux assemblées avancent sur la réforme constitutionnelle. Dans l’Épreuve de Vérité, sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, Gérard Larcher est revenu sur sa rencontre du 14 octobre avec le chef de l’État.
« Je dois dire que le dialogue est ouvert avec le président de la République », raconte-t-il, évoquant un « échange positif qui nous permettait d’avancer ». « Nous pouvons nous comprendre sur un certain nombre de points », ajoute-t-il.
Sur la réforme du Conseil supérieur de la magistrature ? « On peut se retrouver ». Sur la diminution du nombre de parlementaires ? Gérard Larcher rappelle encore une fois qu’il n’est pas nécessaire de passer par une réforme constitutionnelle. Et sur la limitation du nombre de mandats dans le temps ? « C’est non », maintient le président du Sénat, inflexible sur ce point.
« J’espère que nous irons au bout », conclut Gérard Larcher, qui précise ne pas être « campé dans un coin » et rappelle que le président de la République est « légitime ».
L'intégrale du mercredi 9 juillet