Emmanuel Macron considère qu’ « il ne faut pas raconter des craques. » « Ce n’est pas parce qu’on va rétablir l’ISF que la situation d’un seul Gilet jaune s’améliorera. Ça, c’est de la pipe. » Le Président considère que, si l’ISF est rétabli, « les quelques-uns qui étaient en train de revenir diraient "celui-là il est comme les autres, dès qu’il y a un coup de grisou, il remballe ses idées." »
Le Président confirme qu’il y aura un débat sur la fiscalité, « passion française. » Il réaffirme sa détermination à réformer l’ISF, qui n’est pas un bon impôt. « Les impôts qui ne favorisent pas la production, qui n’incitent pas à revenir, ne sont pas les meilleurs impôts. »
Il s’étend également sur le système français, « plus juste que nos voisins. » « Les inégalités, après système fiscal, sont corrigées et, la clé, c’est l’impôt sur le revenu. » Il propose également de débattre sur la taxe sur les successions, « un impôt juste puisqu’il taxe la génération qui passe la main. »
L’ISF, au contraire, n’est « pas un impôt productif car il taxe ceux qui ne sont pas assez riches pour se mettre à l’ombre et ceux qui sont en train de réussir. »
La priorité, selon le Président, est donc « de s’attaquer aux inégalités. » « La vraie inégalité est l’inégalité de destin, c’est de ne pas avoir la même possibilité de réussir selon d’où l’on vient. » Pour le Président, « cette inégalité, ce n’est pas l’ISF qui la corrige. »
Emmanuel Macron confirme que « l’ISF doit faire partie de ce débat. » « La réforme de l’ISF doit être évaluée, les parlementaires vont regarder ce qui marche et ce qui ne marche pas. » Il assure que « si des mesures n’ont pas marché, elles seront corrigées. »