Réforme de la SNCF : Travert « ne voit pas en quoi » les ordonnances « posent problème »
« Il faut avancer », a argumenté le ministre de l’Agriculture sur le choix du gouvernement de procéder en partie par ordonnances dans la réforme ferroviaire.

Réforme de la SNCF : Travert « ne voit pas en quoi » les ordonnances « posent problème »

« Il faut avancer », a argumenté le ministre de l’Agriculture sur le choix du gouvernement de procéder en partie par ordonnances dans la réforme ferroviaire.
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Le gouvernement fait bloc sur la méthode. « Il va falloir passer par ordonnances pour pouvoir accélérer. Le Premier ministre a rappelé que la SNCF était dans une situation telle qu’il fallait agir vite », a déclaré Stéphane Travert, sur Public Sénat.

Invité de l’Épreuve de Vérité, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, le ministre de l’Agriculture a rappelé que les ordonnances, seraient « rendues sur des points techniques » et qu’elles permettaient la concertation :

 « À partir du moment où, sur les points techniques, on agit par ordonnances, mais que dans le même temps on laisse la place à la concertation, on laisse la place à la négociation avec les cheminots, aujourd’hui je ne vois pas en quoi cela pose problème. »

« Je n’ai pas vu de levées de boucliers de parlementaires »

Après le texte réformant le dialogue social, à l’été 2017, ce nouvel emploi des ordonnances n’est pas du goût de certains parlementaires. Au Sénat, notamment, des voix s’élèvent contre ce que Gérard Larcher a qualifié jeudi de « déni de respect de la démocratie parlementaire ». « Je le dis clairement on nous entendra sur ce sujet », avait prévenu le président du Sénat sur France Inter.

Un « coup de force », a estimé sur Twitter la présidente des sénateurs communistes, Éliane Assassi. Le sénateur centriste Hervé Maurey va plus loin et dénonce ce lundi « un crachat à la figure des parlementaires ».

Malgré ces coups de gueule, le ministre ne voit pas de fronde parlementaire :

« Interrogez l’ensemble des parlementaires, je n’ai pas vu sur les réseaux sociaux ou ailleurs des levées de boucliers de parlementaires s’agiter sur le recours aux ordonnances. »

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