Réforme des institutions: Larcher a « tort » de « défendre sa boutique », pour Dupont-Aignan
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a plaidé dimanche en faveur de la réforme des institutions, estimant que...

Réforme des institutions: Larcher a « tort » de « défendre sa boutique », pour Dupont-Aignan

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a plaidé dimanche en faveur de la réforme des institutions, estimant que...
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Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a plaidé dimanche en faveur de la réforme des institutions, estimant que le président du Sénat Gérard Larcher (LR) avait "tort" de "défendre sa boutique".

"Je pense que (Gérard Larcher) a tort. Je ne comprends pas Les Républicains parce que, pour moi, c'est une espèce d'opposition de privilège", a déclaré le député de l'Essonne sur Radio J.

"Les élus n'arrivent pas à avoir le recul nécessaire. En fait, ils défendent leur boutique. Je combats suffisamment Emmanuel Macron, sa politique mondialiste, européiste, d'attaques sur les classes moyennes et les territoires, pour me permettre, quand il y a quelque chose qui me paraît aller dans le bon sens, de le dire", a-t-il ajouté.

"Les LR devraient prendre de la hauteur et Emmanuel Macron aujourd'hui est fort de notre faiblesse, de la faiblesse de l'opposition", regrette M. Dupont-Aignan.

Favorable à plusieurs des mesures voulues par l'exécutif, comme la réduction du nombre de parlementaires et l'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives (lui plaide pour 25%), il est en revanche opposé à la limitation du cumul des mandats dans le temps.

Et, à ses yeux, "il manque deux dispositions fondamentales" dans cette réforme: "la reconnaissance du vote blanc", avec l'annulation de l'élection si l'on compte 50% de bulletins blancs, et un véritable "référendum d'initiative populaire", du type de celui qui existe en Suisse ou en Italie. "Sans ça, ce sera une réforme cosmétique", prédit l'ancien candidat à l'élection présidentielle.

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