Réforme des institutions : selon Claude Malhuret, il reste deux points à régler
Claude Malhuret, sénateur de l’Allier, reconnaît le travail « considérable » de Gérard Larcher sur la réforme constitutionnelle, et évoque sa crainte d’un affaiblissement du Parlement.

Réforme des institutions : selon Claude Malhuret, il reste deux points à régler

Claude Malhuret, sénateur de l’Allier, reconnaît le travail « considérable » de Gérard Larcher sur la réforme constitutionnelle, et évoque sa crainte d’un affaiblissement du Parlement.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Claude Malhuet, président du groupe des Indépendants, s’aligne sur la position du Président du Sénat, et espère qu’un affaiblissement du parlement sera « évité ». Il souhaite que le projet de la réforme des institutions soit réexaminé.

« Gérard Larcher est arrivé à avoir une position pratiquement commune de l’ensemble du Sénat tous groupes politiques confondus, il a fait 40 propositions et discuté avec le Président de la République et le Premier ministre » précise Claude Malhuet, avant de souligner le travail « considérable » du Président du Sénat.

 « On est pratiquement au bout du chemin, il ne nous reste pratiquement plus de sujets de divergence, sauf deux » annonce-t-il. Le premier concerne l’abaissement du nombre de parlementaires, dont le débat se porte sur le chiffre : « Est-ce que c’est  30, ou 25 %?» se demande l’ancien député européen avant d’ajouter : « Si on veut une représentation nationale qui soit efficace, qui soit forte, parce qu’il faut un Président fort, mais aussi un Parlement fort, il ne faut pas trop baisser le nombre de parlementaires». Selon lui, le seuil de 25% semble adéquat.

Le second point de discorde concerne le possible déséquilibre entre l’exécutif et le parlement que provoquerait la réforme : « Il y a sur la limitation des amendements, des choses dont nous ne pensions pas qu’elles allaient arriver, et qui déséquilibre l’ensemble en faveur de l’exécutif ». Le sénateur espère que ces deux points seront réglés au moment de la discussion parlementaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le