Réforme des retraites : « Je pense que les principes sont clairs » selon Jean-Paul Delevoye

Réforme des retraites : « Je pense que les principes sont clairs » selon Jean-Paul Delevoye

Selon le haut-commissaire aux retraites du gouvernement, il est faux de dire qu’une mère de famille de trois enfants sera pénalisée par la réforme des retraites. Plutôt qu’une baisse des droits, il évoque « une augmentation de 11% ».
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Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux retraites du gouvernement, a répondu aux questions de Public Sénat, après les déclarations du premier ministre ce mercredi sur le sujet.

Alors que les partenaires sociaux pointent les tergiversations de l’exécutif sur les retraites, Jean-Paul Delevoye ne partage pas cet avis : « Je pense que les principes sont clairs : système universel, système à points, système qui garantit l’évolution positive des pensions et système de redistribution pour les plus précaires et les femmes » répond le haut-commissaire. « Il reste ensuite une série de discussions sur la gouvernance, la transition et les moyens à mettre en œuvre pour l’accompagner. Il est difficile d’imaginer que nous puissions afficher les solutions avant que les discussions aient abouti » ajoute Jean-Paul Delevoye.

« Le premier ministre a très clairement indiqué que je poursuivrai mes rencontres. Et le 9 ou 10 décembre, j’en tirerai les conclusions. Et il lui appartiendra avant la fin d’année de pouvoir offrir l’architecture du système, les principes du système et faire en sorte que les choses soient très clairement clarifiées » affirme-t-il, soulignant qu’« actuellement, nous avons 350 réunions pour faire en sorte que chaque profession, nous puissions offrir un chemin de convergence entre leur situation actuelle et le système universel auquel nous aspirons ».

Mères de trois enfants pénalisées ? « Faux » selon Jean-Paul Delevoye

Et alors que selon une simulation de l’institut de protection sociale, les mères de famille avec trois enfants se retrouveraient pénalisées avec la réforme, Jean-Paul Delevoye s’inscrit en faux sur ce point. « Cette étude est faite sur des raisonnements faux » affirme-t-il, avec « l’hypothèse d’une maman (…) qui n’aura même pas cotisé dans le futur système ». « L’étude n’intègre pas l’indexation. C’est-à-dire qu’il y a une perte de 35% des droits. Ils affichent une baisse de 19% quand, en réalité, selon nos calculs, c’est une augmentation de 11% ».

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