Réforme du Bac : la secrétaire générale des Républicains salue les annonces de Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l’Éducation plaît à la droite et pour cause… il en était proche. La secrétaire générale de Républicains rappelle que François Fillon proposait, avant Emmanuel Macron, la réduction des épreuves du bac.  

Réforme du Bac : la secrétaire générale des Républicains salue les annonces de Jean-Michel Blanquer

Le ministre de l’Éducation plaît à la droite et pour cause… il en était proche. La secrétaire générale de Républicains rappelle que François Fillon proposait, avant Emmanuel Macron, la réduction des épreuves du bac.  
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Difficile de s’opposer à un ministre qui met en œuvre une partie de votre programme. Mercredi, le ministre de l’Éducation a dévoilé sa réforme du bac : le réduire à quatre épreuves dont un grand oral, supprimer les filières ES, L et S, etc. (Lire notre article). Des annonces jugées « intéressantes » par la secrétaire générale des Républicains. Et pour cause : « Nous avions proposé la réforme du bac autour de quatre épreuves majeures donc on retrouve ce quatuor d’épreuves dans le projet de Jean-Michel Blanquer » rappelle Annie Genevard, ce jeudi sur Territoires d’Infos.

Elle souligne par ailleurs que François Fillon le proposait dans son programme « bien avant qu’Emmanuel Macron ne le mette dans le sien ». Une proximité que l’historien de l’éducation, Claude Lelièvre, avait notée durant la campagne présidentielle (lire son billet).

« Jean-Michel Blanquer était proche de nous, il a travaillé avec Alain Juppé sur le programme éducatif », rappelle également Annie Genevard.

Jean-Michel Blanquer « a travaillé avec Alain Juppé sur le programme éducatif », rappelle Annie Genevard
01:18

« Jean-Michel Blanquer était proche de nous, il a travaillé avec Alain Juppé sur le programme éducatif », rappelle également Annie Genevard. Ainsi s’explique la bienveillance affichée des Républicains. Néanmoins, la députée du Doubs explique que « la chose n’est pas facile parce qu’il faut à la fois réduire le nombre d’épreuves mais pas réduire déraisonnablement le nombre de disciplines étudiées ». « L’épreuve des faits ce sera de voir si la qualité du bac s’améliore. Pour nous, moins d’épreuves : oui, c’est bien, mais plus d’exigence », poursuit-elle.   

Cette réforme est primordiale et urgente, selon Annie Genevard. « Outre le fait qu’il est extrêmement coûteux, qu’il désorganise l’année scolaire (…) le bac est aujourd’hui accessible quasiment à tous les lycéens », déplore la députée du Doubs. Et de s’interroger sur « le sens d’un examen auquel tout le monde à accès ».  Selon elle, « le brevet a été dévalué pour cause d’un accès beaucoup trop simple, beaucoup trop facile et le bac était menacé de la même dévaluation ». « Normalement si le bac joue bien son rôle, il doit garantir au jeune qui rentre à l’université un niveau minimal requis », souligne Annie Genevard.   

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le