Réforme du lycée: Philippe défend une réforme « ambitieuse »
A trois jours de la rentrée des classes, Édouard Philippe a défendu vendredi lors d'un déplacement dans le Var l'"ambitieuse"...

Réforme du lycée: Philippe défend une réforme « ambitieuse »

A trois jours de la rentrée des classes, Édouard Philippe a défendu vendredi lors d'un déplacement dans le Var l'"ambitieuse"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

A trois jours de la rentrée des classes, Édouard Philippe a défendu vendredi lors d'un déplacement dans le Var l'"ambitieuse" réforme du lycée qui inquiète pourtant une partie du monde enseignant.

Interrogé lors d'une visite dans un lycée du Muy pour savoir si la réforme était élitiste, le Premier ministre a répondu: "Non elle est ambitieuse et l'ambition n'est pas un gros mot".

"L'élitisme, ce n'est pas non plus un gros mot, c'est même un des fondements du fonctionnement républicain depuis très longtemps, a ajouté M. Philippe. La réforme a pour objet de mieux préparer la totalité, et pas simplement la soi-disant élite, des élèves de France à être plus libres, plus mûrs et d'une certaine façon plus armés, plus forts intellectuellement pour faire face au monde qui vient."

"On assume que si l'on veut une vraie promotion sociale, il faut tirer tout le monde par le haut. À chaque fois qu'on tire vers le haut, on a plus de satisfactions que des échecs", a abondé le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer lors d'un échange avec des professeurs du Lycée Polyvalent du Val d'Argens du Muy qui effectuaient leur rentrée, trois jours avant celle de leurs élèves.

Cette rentrée suscite "stress" et "incertitude" chez certains enseignants. Car si le nouveau bac, qui prendra en compte le contrôle continu, ne verra le jour qu'en juin 2021, des changements interviendront dès cette année pour les élèves de première, qui seront les premiers à passer l'examen sous sa nouvelle forme.

Les séries S, ES et L sont supprimées et remplacées par des enseignements de spécialités, qui demandent des aménagements spécifiques.

Édouard Philippe a rappelé à cet égard qu'un des objets de la réforme était de "multiplier les possibilités de combinaisons de matières offertes aux élèves en classe de première".

Or, "nous avons constaté que près de la moitié, 47% des élèves, avaient fait le choix de combinaisons de matières qu'ils n'auraient pas pu faire si la réforme n'avait pas eu lieu", a-t-il insisté, assurant aborder cette rentrée "avec beaucoup de confiance".

Partager cet article

Dans la même thématique

Réforme du lycée: Philippe défend une réforme « ambitieuse »
5min

Politique

Lutte contre l’antisémitisme à l’université : la proposition de loi définitivement adoptée à l’unanimité au Sénat

Les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ont été adoptées, à l’unanimité, ce jeudi au Sénat. Le texte prévoit notamment l’obligation de formation des étudiants à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme tout au long de leur parcours d’enseignement.

Le

Réforme du lycée: Philippe défend une réforme « ambitieuse »
1min

Politique

Affaire Le Scouarnec : Yannick Neuder annonce un texte « pour que les fichiers des prédateurs sexuels puissent être consultés par les hôpitaux »

Après avoir reçu le collectif de victimes de l’ancien chirurgien, Joel Le Scouarnec, accusé de 300 viols et agressions sexuelles sur des patients, le ministre de la Santé, Yannick Neuder annonce un texte pour permettre aux établissements de santé d’avoir accès aux casiers judiciaires des soignants qu’ils veulent recruter.

Le

Réforme du lycée: Philippe défend une réforme « ambitieuse »
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « Personne n’a vraiment compris si le gouvernement reviendrait devant le Parlement »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre du travail, de la santé, des solidarités, Catherine Vautrin a été interpellé sur l’échec, à ce stade, des partenaires sociaux à trouver un accord sur les retraites. Dans cette hypothèse, le Premier ministre s’était engagé à présenter un projet de loi. Les sénateurs de gauche en veulent la confirmation.

Le