Réforme du parlement : « Il y a des économies à faire » juge Marc Fesneau
Le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale était l’invité de Territoires d’Infos ce jeudi. Il salue le plan d’économie qui est actuellement en examen au Palais Bourbon et envisage les moyens nécessaires en cas de baisse du nombre de députés.  

Réforme du parlement : « Il y a des économies à faire » juge Marc Fesneau

Le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale était l’invité de Territoires d’Infos ce jeudi. Il salue le plan d’économie qui est actuellement en examen au Palais Bourbon et envisage les moyens nécessaires en cas de baisse du nombre de députés.  
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Par Héléna Berkaoui

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Le bureau de l’Assemblée nationale a examiné hier le premier volet du plan d’économies de l’Assemblée nationale. Invité de Territoires d’Infos ce jeudi, le président du groupe Modem encourage les réformes à venir. L’harmonisation des retraites des députés, l’hébergement ou la fin de la gratuité du train pour les anciens députés sont au menu des réformes de la chambre basse. Les privilèges des anciens présidents de l’Assemblée nationale devraient aussi être revus à la baisse. Le Sénat devrait également s’engager dans un plan d’économie (Lire notre article). Une démarche qui réjouit Marc Fesneau. « Il y a des économies à faire, incontestablement » assure-t-il et de replacer le « contexte complémentaire qui est celui de la réduction probable du nombre de parlementaires. » Marc Fesneau estime que « si vous n’avez plus que 300 parlementaires, il faudra que ces 300 là aient plus de moyens. »

« Chaque fois que nous avons des moyens ou des dépenses, il faut qu’on puisse les expliquer devant les citoyens » affirme Marc Fesneau

« Quand vous regardez à l’échelle européenne, ce que sont les moyens dont on est doté en matière de collaborateurs parlementaires, on est quand même les parents pauvres du travail, ce qui fait qu’on ne peut pas exercer pleinement les attributions qui sont les nôtres » regrette-t-il. Selon lui, la baisse du nombre de parlementaires devra donc s’accompagner d’un renforcement des moyens. Il juge également qu’« on n’est moins bien lotis sur l’internet », sur ce point les questeurs de l’Assemblée nationale – en charge de plancher sur ces réformes – songent à généraliser les tablettes numériques dans l’hémicycle. Pour Marc Fesneau la priorité reste que « chaque fois que nous avons des moyens ou des dépenses, il faut qu’on puisse les expliquer devant les citoyens, il faut qu’ils puissent comprendre en quoi c’est une dépense utile. »

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