« Moi je suis un tenant du bicamérisme » rappelle le ministre qui a plaisir à dire qu’il n’est pas remis en cause par le gouvernement. Concernant les autres points de la réforme des institutions, et notamment la réduction du nombre de parlementaires, il confie qu’il « n’a jamais été très chaud », bien qu’il l’ait accepté durant la campagne de Macron.
L’ancien ministre de l’Agriculture aborde également la limitation des mandats dans le temps. Il estime que cela ne toucherait qu’un « faible » nombre de parlementaires aujourd’hui, et que cette nouveauté ne devrait pas poser de problème à l’avenir. Ce qui est important pour lui est qu’il reste « un député et un sénateur par département ». Il explique « qu’on a besoin de cette proximité dans les territoires » et rassure en déclarant que couper le lien entre les élus et les Français n’est pas leur « objectif ».
Il répète que tous ces engagements ont été « actés par le vote des Français » et que ne pas les honorer ne serait pas « correct ».