Réforme institutionnelle : « La Constitution ce n’est pas le règlement intérieur d’un club de foot » tacle Hervé Marseille

Réforme institutionnelle : « La Constitution ce n’est pas le règlement intérieur d’un club de foot » tacle Hervé Marseille

Hervé Marseille, président du groupe centriste au Sénat, était l‘invité de Parlement Hebdo, vendredi, sur Public Sénat. Il affirme ne pas être contre une révision pour que le Président puisse rester après son discours au Congrès.
Public Sénat

Par Maud Larivière

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La réforme constitutionnelle a entamé son parcours parlementaire, et a été adoptée en commission des lois à l’Assemblée nationale.

« Le texte n’est pas acceptable en l’état » déclare Hervé Marseille, président du groupe centriste au Sénat, avant de concéder que son groupe était tout de même « favorable à ce qu’il y ait une réforme de la constitution ». « Il faut en discuter, notamment sur la fabrique de la loi, et les conditions dans lesquelles on vote les lois » précise-t-il.

Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, a déclaré que « sauf mauvaise foi, les deux chambres devraient aboutir à un accord commun ».

« Tout le monde, me semble-t-il, veut aller au compromis » répond Hervé Marseille, en nuançant « les groupes raisonnables. Il y a des groupes le Front national ou les Insoumis qui ont d’autres options, mais entre LREM, une partie des Républicains, les centristes, je crois qu’il y a une volonté de discuter (…). Moi je suis confiant ».

 « La Constitution ce n’est pas le règlement intérieur d’un club de foot » rétorque le sénateur, pour montrer son désaccord sur le fait que le projet de réforme ne devienne un fourre-tout.

Hervé Marseille est favorable pour « parler » d’un changement de Constitution pour que le Président puisse rester après son discours au Congrès. « Ça ne me choquerait pas » commente-t-il avant d’expliquer le point de vue des réfractaires : « Institutionnellement parlant, certains puristes de la Vème République craignent que le Président de la République puisse être mis en cause par les parlementaires et qu’il puisse y avoir une forme de responsabilité du Président ».

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