Réforme judiciaire: « La peine d’emprisonnement n’est pas la seule réponse pénale » affirme Nicole Belloubet
Invitée des Territoires d’Infos, la garde des Sceaux a défendu une position bien éloignée du tout carcéral. La ministre de la Justice, qui présentera son projet de réforme courant 2018, défend son plan prison.

Réforme judiciaire: « La peine d’emprisonnement n’est pas la seule réponse pénale » affirme Nicole Belloubet

Invitée des Territoires d’Infos, la garde des Sceaux a défendu une position bien éloignée du tout carcéral. La ministre de la Justice, qui présentera son projet de réforme courant 2018, défend son plan prison.
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Par Héléna Berkaoui

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 « Le président de la République a pris l’engagement de construire 15 000 places de prison supplémentaires » rappelle Nicole Belloubet tout en réaffirmant ses « engagements de sécurité (…) et de dignité. » Invitée de Territoires d’Infos ce mardi la garde des Sceaux a défendu les objectifs de ces chantiers pour la justice et particulièrement son plan prison. La ministre de la Justice a insisté sur la réinsertion des détenus. « Il faut que nous puissions construire des dispositifs adaptés au parcours de détention » affirme-t-elle. « Les quartiers de préparation à la sortie (QPS) » instaurés sous le quinquennat de François Hollande sont encensés par la garde des Sceaux.

 « Il y a tout un processus de déjudiciarisation sur lequel nous allons travailler et qui permettra de désengorger les tribunaux »

« La peine d’emprisonnement n’est pas la seule réponse pénale face à un délit » assume la ministre de la Justice. Nicole Belloubet annonce qu’à l’occasion de son prochain projet de loi sur la procédure pénale, prévu pour 2018, « nous allons clairement retravailler sur cette échelle des peines. » Nicole Belloubet ne sera donc pas la ministre du tout carcéral. Elle annonce par ailleurs « tout un processus de déjudiciarisation sur lequel nous allons travailler et qui permettra de désengorger les tribunaux. »

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