Réforme: licencier plus facilement ne crée pas d’emploi, dit Le Pen
Marine Le Pen, présidente du Front national, a estimé lundi sur franceinfo que la réforme du "code du travail" n'était "pas la...

Réforme: licencier plus facilement ne crée pas d’emploi, dit Le Pen

Marine Le Pen, présidente du Front national, a estimé lundi sur franceinfo que la réforme du "code du travail" n'était "pas la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, présidente du Front national, a estimé lundi sur franceinfo que la réforme du "code du travail" n'était "pas la priorité" et que "ceux qui pensent qu'en licenciant plus facilement on va créer de l'emploi se trompent".

"Le code du travail n'est pas la priorité, ceux qui pensent qu'en licenciant plus facilement, on va créer de l'emploi se trompent, voilà, ils se trompent", a affirmé Mme Le Pen, alors que le président Macron recevra mardi à l'Elysée tour à tour les organisations syndicales et patronales.

"En réalité, la modification du code du travail en vue de plus de flexibilité, de précarité, est une demande du grand patronat depuis très longtemps" et "pas du petit" patronat, a poursuivi la candidate FN aux législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.

"Ce que demandent les petits patrons, c'est d'avoir des contrats, d'être libérés de la concurrence internationale déloyale" tandis que les "grands patrons demandent de pouvoir licencier le plus facilement possible et pouvoir agir sur une augmentation du temps de travail ou une baisse de la protection des travailleurs".

S'en prenant à la nouvelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ex-"DRH spécialiste en plan social", Mme Le Pen a dit que "comme beaucoup de Français (elle s')inquiète de cette loi El Khomri puissance 1.000 que M. Macron veut faire passer par ordonnances", et plus généralement que le nouveau président tienne "la pire de ses promesses, la mise en oeuvre d'une politique ultralibérale."

Elle n'a pas pour autant rejeté le principe d'ordonnances: "Ca peut être utile, mais des ordonnances pour faire passer des textes dont on sait que le peuple y est opposé, ça s'appelle un coup de force."

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le