Réforme sociale : Édouard Philippe dévoile sa feuille de route
Le Premier ministre a présenté, ce mercredi, l’agenda du deuxième volet des réformes sociales  sur la formation professionnelle, l’assurance-chômage et l’apprentissage. Le gouvernement souhaite que le texte soit adopté avant l’été.

Réforme sociale : Édouard Philippe dévoile sa feuille de route

Le Premier ministre a présenté, ce mercredi, l’agenda du deuxième volet des réformes sociales  sur la formation professionnelle, l’assurance-chômage et l’apprentissage. Le gouvernement souhaite que le texte soit adopté avant l’été.
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L’apprentissage, sujet consensuel s’il en est, est le dossier qui va entamer les discussions autour du deuxième volet de la réforme sociale menée par le gouvernement. Édouard Philippe a présenté sa feuille de route pour la réforme de la formation professionnelle, l’assurance-chômage et l’apprentissage, ce mercredi à l’Élysée. Après les débats houleux qui ont précédé l’adoption des ordonnances sur la réforme du Code du travail, le gouvernement poursuit sa « transformation du marché du travail. » Le Premier ministre a annoncé que le texte sera sur la table du Conseil des ministres avant le printemps et qu’il sera définitivement adopté avant l’été.

« L’objectif est qu'au cours de la première année du mandat nous ayons traité, à travers les ordonnances et à travers le projet de loi sur le deuxième bloc de transformation que nous mettons en œuvre, l’ensemble des sujets relatifs à la transformation et à la rénovation du marché du travail »

« L’objectif est qu'au cours de la première année du mandat nous ayons traité, à travers les ordonnances et à travers le projet de loi sur le deuxième bloc de transformation que nous mettons en œuvre, l’ensemble des sujets relatifs à la transformation et à la rénovation du marché du travail » a précisé Édouard Philippe.

Le Premier ministre souligne que leur « objectif n’est pas de modifier à la marge ou de rafistoler » mais « de transformer profondément les choses pour que ces formidables outils protègent le plus grand nombre. » Édouard Philippe a redit sa volonté de « créer des flexibilités et des souplesses et de sécuriser des parcours et des compétences. »

La réforme sera adoptée avant l'été 

Édouard Philippe a précisé que pour la formation professionnelle un document d’orientation serait envoyé aux partenaires sociaux la première quinzaine de novembre, le gouvernement fixera le cadre et le calendrier mais souhaite laisser libre champs à la négociation. Il a d’ailleurs donné son accord aux syndicats pour engager une négociation interprofessionnelle.

Pour ce qui concerne l’épineuse question de la réforme de l’assurance chômage, le Premier ministre a donné son accord pour une réunion multilatérale notamment sur les conditions d’extension des indemnités aux démissionnaires et aux indépendants et sur la gouvernance de cette assurance chômage. La gouvernance du régime de l’assurance chômage devrait passer d’une gestion paritaire entre les partenaires sociaux à une gestion tripartite avec un pilotage de l’État. Les travaux débuteront dans la deuxième quinzaine de novembre. 

Partager cet article

Dans la même thématique

Réforme sociale : Édouard Philippe dévoile sa feuille de route
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le