Emmanuel Macron revient décidé à "ne pas dévier de stratégie" et veut "au contraire poursuivre le déploiement" de ses réformes, en commençant par le plan pauvreté "présenté mi-septembre" et l'examen au Parlement de la loi Pacte sur les entreprises, a déclaré mercredi Benjamin Griveaux.
Le porte-parole du gouvernement a énuméré à l'issue du Conseil des ministres les autres réformes prévues dans les mois à venir: la réforme de l'hôpital, la question de la dépendance, les retraites, la cohésion des territoires, les "mobilités" et la transition énergétique. Il a aussi cité la poursuite du dédoublement des petites classes dans les zones défavorisées et la création d'un service national universel.
Un séminaire gouvernemental aura lieu le 31 août "pour se projeter dans le travail des six prochains mois", a-t-il rappelé, avant la présentation du projet de budget 2019 fin septembre.
Après la loi Pacte, la suite du calendrier parlementaire reste encore flou, en particulier la date de l'examen de la réforme constitutionnelle, reportée en juillet en raison de l'affaire Benalla.
"Le plus tôt sera le mieux", a assuré M. Griveaux, mais "il m'est difficile de vous dire, en amont, à quelle date précisément" aura lieu son examen, compte tenu "des contraintes des textes budgétaires et financiers qui vont arriver au Parlement à l'automne".
"Nous sommes très attachés à ce que nous puissions réviser la Constitution, c'est aussi le souhait qui s'est exprimé très clairement dans les urnes lors des élections présidentielle et législatives", a-t-il ajouté, fustigeant "l'obstruction parlementaire acharnée" menée par les partis d'opposition fin juillet.