Réfugiés: Macron critique Merkel pour l’accord avec la Turquie

Réfugiés: Macron critique Merkel pour l’accord avec la Turquie

Le candidat à la présidentielle, l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande Emmanuel Macron, a critiqué dans un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le candidat à la présidentielle, l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande Emmanuel Macron, a critiqué dans un entretien à un journal allemand la chancelière Angela Merkel pour avoir négocié "en solitaire" l'accord sur les réfugiés avec la Turquie.

"L'accord avec la Turquie est un très mauvais accord, comme tous les accords qui sont négociés en solitaire et de façon précipitée", a-t-il déclaré dans un entretien à l'édition dominicale du journal Die Welt diffusé samedi, selon des propos rapportés en allemand.

Quelques jours auparavant, M. Macron avait rendu hommage à la politique d'accueil de Mme Merkel, dont le pays a accueilli en 2015 890.000 demandeurs d'asile -- 280.000 en 2016. Lors d'une visite mardi à Berlin, il l'avait félicitée pour avoir "sauvé nos valeurs communes en prenant en charge des réfugiés en souffrance".

Dans l'entretien accordé ce week-end au journal conservateur allemand, il réitère son soutien à la chancelière pour ses "décisions morales". Il regrette toutefois "la totale absence d'accord avec les autres pays membres de l'UE" lors du pacte signé en 2016 entre l'UE et Ankara, qui vise à couper la route migratoire en Égée et dont Angela Merkel a été la cheville ouvrière.

M. Macron a plaidé pour une politique d'asile qui soit "à la fois plus humaine et plus efficace". Selon lui, l'Europe doit élaborer une nouvelle stratégie sur la question des centres d'accueils qui devraient être installés dans des pays tiers. Il juge ainsi mauvais que les "demandes d'asile soient traitées ici chez nous".

Dans la même thématique

Paris: G. Attal presentation campagne municipale
8min

Politique

Municipales 2026 : Renaissance veut « rassembler large », des « LR » jusqu’à certains « PS »

A un an des municipales, Renaissance se lance déjà dans la bataille. Le parti de Gabriel Attal vient de désigner ses 20 premiers chefs de file, dont Thomas Cazenave à Bordeaux, ou Violette Spillebout à Lille. Pour Lyon, l’ex-premier ministre a rencontré l’ancien patron de l’OL, Jean-Michel Aulas. S’il affiche quelques « ambitions », Gabriel Attal aborde l’élection avec « humilité ».

Le

Réfugiés: Macron critique Merkel pour l’accord avec la Turquie
3min

Politique

Cacophonie sur le voile dans le sport : « Chaque petite déclaration peut nous détourner de notre objectif », affirme Laurent Marcangeli

Invité de la matinale de Public Sénat, Laurent Marcangeli est revenu sur la cacophonie gouvernementale autour du port du voile dans le sport et appelle chacun « à ne pas trop se disperser », et à ne pas mettre de démission dans la balance, tout en refusant de commenter la « communication » de son « ami » Gérald Darmanin.

Le