Regain de popularité en septembre pour Macron qui remonte à 45%
La cote de popularité d'Emmanuel Macron repart à la hausse en septembre, avec 45% de personnes satisfaites, soit une remontée de...

Regain de popularité en septembre pour Macron qui remonte à 45%

La cote de popularité d'Emmanuel Macron repart à la hausse en septembre, avec 45% de personnes satisfaites, soit une remontée de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La cote de popularité d'Emmanuel Macron repart à la hausse en septembre, avec 45% de personnes satisfaites, soit une remontée de 5 points qui intervient après la forte baisse (24 points cumulés) au cours des deux mois précédents, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD).

Le Premier ministre Edouard Philippe enregistre également une hausse, mais moindre (+1), durant la même période, passant de 47% à 48% de satisfaits, après avoir chuté de 9 points en août.

En septembre, 39% des sondés se disent "plutôt satisfaits" (+3) et 6% sont "très satisfaits" (+2) du président de la République. Simultanément, le total des mécontents passe de 57% à 53%, se répartissant entre "plutôt mécontents" (33%, -4) et "très mécontents" (20%, =). 2% (-1) des sondés ne se prononcent pas.

Son regain de popularité est nettement perceptible chez les retraités, les ouvriers ainsi que chez les électeurs de droite et ceux du centre.

S'agissant du chef du gouvernement, 44% des sondés se montrent "plutôt satisfaits" (-1) et 4% se disent "très satisfaits" (+2). Chez les mécontents, 32% se disent "plutôt mécontents" (=) et 14% "très mécontents" (+1). Le taux des personnes interrogées ne se prononçant pas passe de 8% à 6%.

Le chef de l’Etat demeure minoritaire mais son redressement tranche avec l’évolution de la popularité de ses prédécesseurs, note Frédéric Dabi (Ifop). "Là où Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient en baisse en 2007 et en 2012" au mois de septembre, "lui réussit à inverser la tendance", relève-t-il en rappelant que "la rentrée est généralement une période difficile pour l’exécutif".

Enquête réalisée en ligne et par téléphone par l'Ifop du 15 au 23 septembre auprès d’un échantillon de 1.989 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Regain de popularité en septembre pour Macron qui remonte à 45%
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le