Invité de l’émission « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, l’eurodéputé LR, François-Xavier Bellamy a eu des mots très durs à l’encontre de l’alliance entre Sophie Cluzel (LREM) et Renaud Muselier (LR) dans la région Sud.
Régionales en Paca : « Tous ces jeux d’appareils ne peuvent qu’écœurer les électeurs » pour François-Xavier Bellamy
Invité de l’émission « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, l’eurodéputé LR, François-Xavier Bellamy a eu des mots très durs à l’encontre de l’alliance entre Sophie Cluzel (LREM) et Renaud Muselier (LR) dans la région Sud.
Par Public Sénat
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« Je ne vois pas comment il (Renaud Muselier) peut susciter l’envie, la conviction, la confiance […] Je serais un électeur du Sud, je serais effondré. Vous avez le choix entre d’un côté une liste de bric et de broc faite avec des gens qui se critiquaient hier, une liste LREM et une liste anciennement LR. Et d’un autre côté vous avez M. Mariani qui a fait toute sa carrière à l’UMP et à LR. Il avait dit tout le mal qu’il pensait du Front national et maintenant le voilà candidat du Rassemblement national […] Mais c’est dramatique ». Sur Public Sénat, l’eurodéputé LR, François-Xavier Bellamy a résumé la situation délicate dans laquelle se trouve son parti depuis ce week-end et l’annonce par le Premier ministre, Jean Castex dans le JDD, du retrait de la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel aux élections régionales dans le Sud au profit de Renaud Muselier, candidat sortant. Une alliance qui a immédiatement provoqué le retrait de l’investiture LR.
« Emmanuel Macron prétendait incarner le nouveau monde et nous nous retrouvons devant le pire de ce qui ressemble au délitement de la IVème République dans une manœuvre d’appareils qui ne peuvent qu’écœurer les Français », se désole-t-il.
Il faudra attendre demain et le bureau politique des Républicains pour savoir, si une nouvelle liste sera constituée dans le Sud. C’est en tout cas le souhait de François-Xavier Bellamy. « Mais le mauvais coup fait à la démocratie, c’est que cette manœuvre intervient à quelques jours du dépôt des listes, il faut que les citoyens se rendent compte des difficultés dans lesquelles Les Républicains sont mis », s’inquiète-il.
Le député européen reste néanmoins optimiste sur l’avenir de son parti même si pour lui « le seul but d’Emmanuel Macron c’est de détruire Les Républicains, je l’ai vécu pendant la campagne des Européennes. Ça lui va très bien que Marine Le Pen prospère. Ce qu’il veut c’est mettre en scène cet éternel front républicain, le deuxième tour de l’élection présidentielle, qui asphyxie notre débat démocratique. Ça prive les Français de toute alternance authentique » regrette-t-il, précisant que pour lui « la politique n’est pas qu’affaire d’opportuniste. La seule question qui compte n’est même pas de gagner une élection. Ce qui compte, c’est de contribuer à la vie de son pays en servant le débat démocratique ».
« Ce qui est certain, c’est que le RN n’est pas crédible pour gouverner »
Bourgogne Franche-Comté, l’alliance entre Debout la France (DLF), la formation de Nicolas Dupont-Aignan, et la liste LR-UDI conduite par Gilles Platret n’a pas conduit à un retrait de l’investiture LR « car ce n’est pas de même portée » pour l’eurodéputé. « Ce qui est certain, c’est que le RN n’est pas crédible pour gouverner […] Marine Le Pen est la meilleure alliée d’Emmanuel Macron et c’est comme ça qu’il la traite par ce qu’il sait que face à n’importe quel candidat de droite au deuxième tour, il perd l’élection présidentielle, face à Marine Le Pen, il la gagne », juge-t-il.
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.
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