Pas de précisions avant la prise de parole. Tandis qu’Emmanuel Macron doit prononcer, ce mercredi à 20 heures, une allocution pour annoncer de nouvelles mesures restrictives au regard de l’évolution de l’épidémie, Marlène Schiappa n’a pas apporté plus de précisions. « Il est important d’avoir un exercice de transparence à intervalles réguliers », a soutenu la ministre chargée de la Citoyenneté, au micro de Public Sénat, ce mercredi, ajoutant qu’elle ne souhaitait pas « ajouter du brouhaha au brouhaha ». « J’ai l’impression que chacun donne son avis, et je trouve ça très confusant pour les Français, nous devrions nous en tenir aux mesures annoncées par le gouvernement », a-t-elle ajouté.
Alors qu’un Conseil de défense doit avoir lieu ce mercredi pour faire le point sur l’évolution de la situation sanitaire, plusieurs scenarii circulent sur les différentes mesures que pourrait prendre le gouvernement, de la fermeture des écoles à la mise en place d’un confinement plus strict. Marlène Schiappa a tenu à rappeler que la stratégie du gouvernement restait concentrée sur la vaccination. « Le vaccin, c’est notre lumière au bout du tunnel » a-t-elle indiqué, rappelant que la priorité de l’exécutif restait la vaccination « des personnes les plus fragiles », et que la vaccination des enseignants, notamment, ne sera pas avancée, malgré les nombreux clusters formés dans les établissements scolaires.
Marlène Schiappa auditionnée par la commission des lois ce jeudi
Interrogée sur un éventuel report des élections régionales, décision que le conseil stratégique a choisi de confier à l’exécutif, Marlène Schiappa a assuré que « le gouvernement seul ne peut pas décider de reporter les élections ». « Il y aura forcément une nouvelle loi », a-t-elle indiqué. « A ce stade, Jean Castex est en train d’écouter les avis des uns et des autres. Mais le Parlement sera consulté quoi qu’il arrive ». Ce jeudi, la ministre sera d’ailleurs auditionnée par la commission des lois du Sénat pour présenter le rapport du gouvernement sur cette question, et en profitera pour indiquer si le gouvernement penche, ou non, en faveur d’un report des élections régionales. « Quelle que soit l’option que nous favorisons, nous sommes soupçonnés dans tous les cas, donc je pense que cette décision doit être collégiale et partagée », a ajouté Marlène Schiappa.