Régionales : participation de 26,72 % à 17 heures, vers une abstention record

Régionales : participation de 26,72 % à 17 heures, vers une abstention record

Le chiffre de la participation à 17 heures aux élections régionales et départementales est de seulement 26,72 %, soit 17 points de moins qu’en 2015. On s’oriente vers un nouveau record d’abstention.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Ça vote peu. Très peu même. La participation au premier tour des élections régionales et départementales s’établit à 26,72 % ce dimanche à 17 heures, soit près de 17 points de moins qu’en 2015, où ce chiffre était de 43 %, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

A la mi-journée, la participation était de 12,22 %, soit quatre points de moins que les régionales de décembre 2015 (16,27 %) et plus de cinq points de moins que les départementales de mars 2015 (17,97 %).

Ces chiffres confirment les craintes d’une abstention massive et historique. Le record d’abstention aux régionales date de 2010, avec 53,67 % au premier tour. Le taux de participation à la mi-journée avait été de 16,07 %. On s’oriente donc vers un nouveau record. Pour les départementales, le record date de 2011, avec 55,68 % d’abstention.

Dans le passé, les Français étaient beaucoup plus nombreux à se déplacer aux urnes. En 1986, l’abstention aux régionales n’était que de 22,1 %. En 2004, elle progresse mais reste contenue, avec 39,2 % au premier tour. Un tournant s’opère autour des années 2010, où l’abstention s’envole. Depuis, elle reste à des sommets aux élections intermédiaires.

Dans la même thématique

French President  visits the archaeological site of al-Hijr (Hegra)
5min

Politique

Censure du gouvernement Barnier : « Si Emmanuel Macron n’arrive pas à trouver un Premier ministre très rapidement, se posera la question de sa pérennité à l’Elysée »

Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, le chef de l’Etat dispose d’une marge de manœuvre aussi réduite qu’au lendemain des législatives anticipées pour trouver un nouveau Premier ministre, dans la mesure où les équilibres politiques restent les mêmes à l’Assemblée nationale, observe le sondeur Stéphane Zumsteeg, invité de Public Sénat ce mercredi 4 décembre. Toutefois, l’échéance budgétaire de la fin d’année devrait pousser Emmanuel Macron à agir rapidement.

Le

Paris : Journee du patrimoine a l elysee Paris : Heritage day at the elysee palace
6min

Politique

Crise politique : la Ve République est-elle « fatiguée » ?

Alors que la France vit l’une des plus graves crises politiques de la Ve République, la question d’un changement de nos institutions se pose de plus en plus. Une VIe République serait-elle le remède au malaise démocratique que traverse le pays ? Ou au contraire, la Ve République permet-elle d’assurer la stabilité institutionnelle malgré la tempête politique ?

Le

Paris : Censure motion vote and weekly question session to the government at the National Assembly
10min

Politique

Accord de non-censure : le PS et Renaissance se rapprochent sur la méthode pour construire l’après-Barnier

Lancée par le PS, l’idée d’un accord de non-censure, qui irait du PS au LR, en passant par le bloc central, fait son chemin, pour construire l’après Barnier. Gabriel Attal reprend à son compte la proposition de Boris Vallaud, tout comme l’écologiste Yannick Jadot ou le centriste Hervé Marseille. Une ébauche de nouvelle majorité ? Les LR sont en revanche beaucoup moins allants. « On soutient Michel Barnier. On n’est pas obligés de soutenir le prochain gouvernement », prévient Max Brisson, porte-parole du groupe LR du Sénat.

Le