Regroupement collèges/écoles : réécrire le texte afin de « rassurer les maires »
Au micro de « Sénat 360 », Jacques Grosperrin, sénateur (LR) du Doubs, réagit au futur projet de loi pour une école de la confiance de Jean-Michel Blanquer.

Regroupement collèges/écoles : réécrire le texte afin de « rassurer les maires »

Au micro de « Sénat 360 », Jacques Grosperrin, sénateur (LR) du Doubs, réagit au futur projet de loi pour une école de la confiance de Jean-Michel Blanquer.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a été auditionné au Sénat mardi 09 avril, au sujet du projet de loi pour une école de la confiance.  Un texte qui suscite déjà des craintes de la part des enseignants et des parents.  

Jacques Grosperrin, sénateur (LR) du Doubs ne les partage pas. « Les syndicats font un jeu qui est un petit peu malsain. Parce qu’en réalité cela peut être très intéressant. Il y a quelques articles qu’il faut retravailler (…) L’article 1 sur l’exemplarité et surtout le 6 quater [sur le regroupement collège/école primaire -NDLR] qui pose problème et qui interpelle les maires, parce qu’ils ont le sentiment que [Les établissements publics des savoirs fondamentaux] [peuvent] à un moment donné, éloigner surtout les écoles des maires. »

Et d’ajouter : « Je crois que c’est important (…) de sanctuariser les choses. Donc, nous, nous allons au Sénat supprimer cet article pour le réécrire complètement. »

Concernant la crainte d’une possible disparition des directeurs d’école, le sénateur (LR) du Doubs, estime qu’il s’agit « d’une fake news » : « Les directeurs d’école ne sont pas supprimés. »

Jacques Grosperrin insiste sur le fait de vouloir « renforcer le rôle de l’école dans les communes ». Il souhaite également « redonner un vrai poids de direction aux directeurs d’école » : « Il faut garder nos écoles dans nos communes »

Le sénateur (LR) estime que le Sénat saura, contrairement à l’Assemblée nationale, réécrire le texte afin de « rassurer les maires » après « un manque de concertation » constaté.

Le projet de loi arrivera au Sénat, le 14 mai.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Regroupement collèges/écoles : réécrire le texte afin de « rassurer les maires »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le