Réindustrialisation : Jean Castex se félicite de la création de 140 000 emplois industriels en 2021

Réindustrialisation : Jean Castex se félicite de la création de 140 000 emplois industriels en 2021

Interrogé par François Patriat, président du groupe LREM au Sénat, à propos de la politique industrielle de la France, Jean Castex a vanté l’action du gouvernement qui aurait « amorcé une dynamique » inédite dans les investissements étrangers et la création d’emplois industriels.
Louis Mollier-Sabet

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« La crise sanitaire ne doit en aucun cas nous écarter de l’impératif économique qu’est la réindustrialisation de notre pays » entame François Patriat, qui loue la politique économique du gouvernement qu’il soutient en la matière. Le président du groupe LREM – RDPI au Sénat rappelle ainsi que « la France est devenue le premier pays en Europe pour l’attractivité des emplois » et que selon l’agence Business France, 140 000 emplois auraient été maintenus ou créés depuis un an. D’après lui, « ces résultats ne sont pas dus au hasard », mais au « savoir-faire des entreprises françaises » ainsi qu’à la politique « d’attractivité » menée sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, en termes de baisse des impôts de production et de simplification administrative notamment.

« Créer des emplois est la première mesure en faveur du pouvoir d’achat »

Arrivé au bout de son éloge, François Patriat pose finalement sa question, sous les acclamations ironiques d’un hémicycle à majorité LR qui trouve probablement l’interpellation du Premier ministre un peu tiède à son goût : « Comment le gouvernement entend-il prendre des mesures pour conforter ces acquis ? » Jean Castex ne s’est pas fait prier pour répondre au président du groupe LREM – RDPI en assurant devant le Sénat que ces fameux 140 000 emplois « concernaient tous nos territoires » et que « la France entière » était « innervée par ces projets qui concourent à la réindustrialisation du pays. »

Le Premier ministre rappelle que « depuis 1981, 50 000 emplois industriels étaient détruits par an », et que si la dynamique n’était pas tout à fait inversée, la politique du gouvernement avait « amorcé un mouvement » avec une création nette de 30 000 emplois industriels par an depuis 2017. En outre, deux fois plus d’usines auraient été ouvertes en 2021 qu’il n’y a eu de fermetures. Le Premier ministre se félicite de cette réussite industrielle, qui est d’après lui aussi une réussite sociale : « Le pouvoir d’achat a augmenté de 2,2 % en 2021, créer des emplois est la première mesure en faveur du pouvoir d’achat. » Mais comment « consolider ces acquis », selon la formule de François Patriat ? Rien de plus simple pour Jean Castex qui conclut : « Nous allons continuer la politique et sociale que nous conduisons au service de la France et des Français. »

Dans la même thématique

Réindustrialisation : Jean Castex se félicite de la création de 140 000 emplois industriels en 2021
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Réindustrialisation : Jean Castex se félicite de la création de 140 000 emplois industriels en 2021
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le