Rejet du CETA par le Sénat : « Ce qu’il s’est passé est un coup de tonnerre », estime Fabien Gay
Le sénateur communiste, Fabien Gay s’est dit « enchanté » du résultat du scrutin qui a vu le Sénat largement rejeté le CETA. Le texte était inscrit dans la niche parlementaire de son groupe et a reçu le soutien des Républicains.
« C’est une double victoire », pour Fabien Gay, à la sortie de la séance publique qui a vu le Sénat largement rejeter l’accord de libre-échange avec le Canada. Une victoire contre le traité de libre-échange et une victoire démocratique. Le gouvernement refusait d’inscrire ce texte à l’ordre du jour », a rappelé le sénateur communiste qui indique que son groupe a dû « contraindre » le gouvernement à venir dans l’hémicycle en inscrivant le texte dans sa niche parlementaire.
Fabien Gay ne se dit pas surpris d’avoir vu le groupe LR rejeter majoritairement le texte. « Nous ne portons pas le même projet de société. « Mais on peut se retrouver sur des questions comme le fait d’avoir de la réciprocité dans les échanges ».
Le sénateur de Seine-Saint-Denis a rappelé le contexte reconnait que le contexte politique, la crise agricole, et l’approche des élections européennes a pu jouer dans le soutien des Républicains. « Je ne sais pas ce que c’est un coup politique (…) Franck Riester a été ministre des relations avec le Parlement pendant 18 mois. Qu’a-t-il fait ? Rien. Aujourd’hui, il aurait mieux fait de combattre sur l’argumentaire plutôt que diviser le Parlement et le Sénat. »
La suite de la navette parlementaire d’un texte déjà adopté par les députés en 2019 va sérieusement embarrasser le gouvernement à quelques semaines des Européennes. Au vu des forces politiques à l’Assemblée nationale, son inscription à l’ordre du jour pour une seconde lecture conduirait logiquement à un second camouflet. Les députés communistes ont déjà inscrit le texte dans leur niche le 30 mai. « Ce qu’il s’est passé est un coup de tonnerre. Le gouvernement ne peut pas rester sourd. Le texte doit rapidement est inscrit à l’Assemblée nationale et si elle venait à voter contre, le gouvernement devrait absolument le notifier à al commission européenne sinon ce serait un coup de force »
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
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Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.
Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.