Relations avec le Qatar: le FN veut une commission d’enquête parlementaire
Le Front national (FN) souhaite une commission d'enquête parlementaire sur les "relations" entre "un certain nombre d'élus"...

Relations avec le Qatar: le FN veut une commission d’enquête parlementaire

Le Front national (FN) souhaite une commission d'enquête parlementaire sur les "relations" entre "un certain nombre d'élus"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le Front national (FN) souhaite une commission d'enquête parlementaire sur les "relations" entre "un certain nombre d'élus" français et le Qatar, qualifié de "pays corrupteur", a déclaré mardi la présidente du parti, Marine Le Pen.

Mme Le Pen a prôné sur France 2 de "couper les sources de financement, notamment, nous l'avons réclamé depuis de nombreuses années, celles en provenant du Qatar, alors que la classe politique française est très imprégnée par des relations qui sont pour le moins critiquables avec ce pays, dont je dis que c'est un pays corrupteur".

"D'ailleurs, une des premiers choses que nous ferons (après les législatives, NDLR) c'est réclamer une enquête parlementaire sur les relations qui peuvent exister entre un certain nombre d'élus et ce pays qu'est le Qatar aujourd'hui, qui est mis au ban par un certain nombre pays musulmans", a poursuivi la présidente du FN.

Le Qatar, avec qui l'Arabie Saoudite et ses alliés ont rompu leurs relations lundi, l'accusant de soutenir le "terrorisme", est très présent en France, notamment dans les domaines du sport, de l'immobilier et de l'industrie.

Par ailleurs, après l'attaque d'un policier mardi devant Notre-Dame à Paris, Mme Le Pen a dénoncé "des soldats du fondamentalisme islamique qui sont sur notre territoire, qui sont recrutés sur notre territoire en partie, quand ils ne viennent pas au travers des flux de migrants comme c'était le cas pour le Bataclan, qui se nourrissent de cette idéologie qui pullule en France sans que le gouvernement, ni celui-ci ni l'ancien, ne mettent en œuvre les moyens pour pouvoir (l')éradiquer".

La "task force" antiterroriste que va installer Emmanuel Macron à l'Elysée n'est qu'un "gadget qui va en réalité créer un niveau supplémentaire par rapport à un système français déjà complexe et qui pourrait déjà être plus efficace", a aussi jugé la présidente du FN et candidate aux législatives.

Emmanuel Macron a promis durant la campagne électorale de mettre "fin aux accords qui favorisent en France le Qatar".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le