Remaniement: les choses avancent « dans le calme », affirme Macron
Emmanuel Macron a défendu vendredi sa décision de prendre son temps pour remanier le gouvernement, en affirmant que le processus...

Remaniement: les choses avancent « dans le calme », affirme Macron

Emmanuel Macron a défendu vendredi sa décision de prendre son temps pour remanier le gouvernement, en affirmant que le processus...
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Emmanuel Macron a défendu vendredi sa décision de prendre son temps pour remanier le gouvernement, en affirmant que le processus avançait "dans le calme" sans préciser si le nouvel exécutif était constitué, plus d'une semaine après la démission du ministre de l'Intérieur.

Un tel remaniement "c'est important, ce sont des engagements, et donc il faut faire les choses avec méthode, au bon rythme", a affirmé le président, sans préciser si l'annonce serait faite durant le week-end ou la semaine prochaine.

"Le gouvernement est au travail. Aucun poste n'est vacant. Les choses avancent. Et cela m'a permis d'être ici à Erevan, où nous avons défendu notre langue, nos valeurs...", a déclaré le président à l'issue du sommet de la Francophonie, dans un entretien accordé à France 24 et RFI, partenaires du sommet.

"Je fais les choses dans le calme, dans le respect des personnes. J'essaie de faire les choses de manière professionnelle", a-t-il ajouté.

"Dans n'importe quelle organisation, quand on veut agir avec les gens, on prend le temps de bien les connaître" et "quand il s'agirait d'un gouvernement, il faudrait que les choses se fassent du jour au lendemain", comme si les choses étaient "interchangeables" et les ministres "des têtes de gondole", a-t-il déploré.

Ce remaniement a été rendu nécessaire par la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb le 2 octobre. L'Elysée avait précisé mercredi qu'aucune annonce ne serait faite avant le retour de M. Macron d'Arménie, prévu vendredi soir.

La presse a évoqué des désaccords entre le président et son Premier ministre Edouard Philippe sur la composition du futur gouvernement. Mais l'Elysée a démenti tout "bras de fer" entre les deux hommes mercredi, évoquant "une discussion" sur le choix des profils adéquats.

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