Le Premier ministre Édouard Philippe n'a pas présenté sa démission et celle de son gouvernement lors de son entrevue d'une heure trente mardi matin avec le président Emmanuel Macron à l'Élysée, a indiqué une source gouvernementale à l'AFP.
Les questions au gouvernement sont maintenues comme prévu à 15H00, a précisé cette source, qui n'a toutefois pas pu dire si l'hypothèse d'une démission du gouvernement était abandonnée ou simplement retardée en vue du remaniement préparé depuis plusieurs jours par le chef de l'État et son Premier ministre.
La démission du gouvernement présentée par un Premier ministre n'est pas obligatoire pour effectuer un remaniement. Suivie de la renomination du Premier ministre par le chef de l'Etat, comme ce fut le cas ces dernières années avec Jean-Pierre Raffarin en 2004, François Fillon en 2010 ou Manuel Valls en 2014, elle sert surtout de signal politique.
C'est ce scénario qui a été évoqué pour Edouard Philippe afin de donner un nouveau souffle à la politique de l’exécutif, en butte à de nombreuses critiques et très bas dans les sondages.
La tradition institutionnelle installée est qu'une démission du gouvernement entraîne une déclaration de politique générale du Premier ministre et un nouveau vote de confiance devant l'Assemblée nationale, mais rien ne l'oblige dans la Constitution.
Gérard Collomb, le 3 octobre 2018 à l'Hôtel de Beauvau, à Paris, après sa démission du gouvernement
AFP/Archives
Pour l'heure, l'ordre du jour du Parlement était officiellement maintenu, mais l'incertitude règnait néanmoins sur la séance des questions au gouvernement de 15H00 à l'Assemblée, qui doit être en théorie suivie du vote solennel du projet de loi Pacte pour les entreprises, a-t-on appris de sources parlementaires. En cas de démission du gouvernement, la séance ne pourrait se tenir.
Côté Sénat, c'est le début de l'examen du projet de loi de réforme de la justice, porté par Nicole Belloubet, qui est prévu mardi après-midi.
En cas de démission du gouvernement, les séances des deux chambres ne pourraient se tenir.
Les chiffres d’affaires des quatres principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020. Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche.
5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.
Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.
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