Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.
Remplacement d’Agnès Buzyn : « Vous allez voir, tout va bien se passer » assure Edouard Philippe
Par Public Sénat
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Lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, Edouard Philippe a défendu bec et ongles Agnès Buzyn, face aux critiques des sénateurs lui reprochant sa démission du ministère de la Santé pour rejoindre la campagne des municipales de Paris, comme candidate tête de liste. Devant un hémicycle très agité, le Premier ministre est resté très calme. « J’ai dit et je redirai toujours qu’Agnès Buzyn a été une remarquable ministre de la Santé. Remarquable par sa connaissance des dossiers, remarquable par sa technicité, remarquable pars son humanité » a-t-il rétorqué.
« Elle a choisi de s’engager dans un combat politique. Elle a eu raison. Je suis surpris (…) qu’un certain nombre de ceux qui, parfois dans cet hémicycle, et souvent à l’extérieur, reprochaient à tel ou tel membre du gouvernement sa prétendue déconnexion avec le monde réel, puissent aujourd’hui s’étonner de ce qu’une ministre choisisse d’aller défendre ses idées et son projet dans une élection municipale. »
Et d’ajouter, à l’ensemble des sénateurs : « Vous allez voir, tout va bien se passer ».
Le Premier ministre en a également profité pour souligner que les difficultés auxquelles a fait face le gouvernement étaient la résultante des précédents gouvernements : « Les difficultés du système médical, les difficultés du monde hospitalier ne sont pas nées il y a deux ans ».
Pour conclure, Edouard Philippe a déclaré que ce sont les électeurs qui, in fine, trancheront.
Sommé par la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie de condamner « solennellement » les propos du ministre de l’Intérieur, sur la vie privée d’Olivier Faure, patron du PS, le Premier ministre n’a pas répondu. « Je regrette que vous n’ayez pas cru devoir condamner les propos inacceptables de Christophe Castaner ce matin à la radio. Dont acte. » a réagi ensuite Marie-Pierre de la Gontrie.
Ce matin sur France Inter, Christophe Castaner a évoqué la vie privée d’Olivier Faure. Suite à ces propos, ce dernier a dénoncé une « faute grave » du ministre de l’Intérieur et a demandé au président de la République d’intervenir.
De nombreuses personnalités politiques, de tous bords, ont condamné les propos de Christophe Castaner.